Nouvelles expositions - Du 15 juin au 4 septembre 2017 - L'été 2017 sera étonnant et fabuleux au MNBAQ, grâce à deux nouvelles expositions incontournables! English
QUÉBEC, le 14 juin 2017 /CNW Telbec/ -
Philippe Halsman. Étonnez-moi!
QUÉBEC, le 14 juin 2017 /CNW Telbec/ -
Philippe Halsman. Étonnez-moi!
Après Paris, Lausanne, Rotterdam, Barcelone et Madrid… Québec! Du 15 juin au 4 septembre 2017, le Musée national des beaux-arts du Québec (MNBAQ) est heureux d'accueillir en primeur nord-américaine Philippe Halsman. Étonnez-moi!, une exposition réalisée par le Musée de l'Elysée à partir des archives de la famille Halsman à New York. Cette rétrospective met en lumière, pour la toute première fois, l'ensemble de la carrière du célèbre photographe américain, depuis ses débuts à Paris dans les années 1930, jusqu'à l'immense succès de son studio new-yorkais, entre 1940 et 1970.
De Paris à New York
Arrivé à Paris grâce au soutien du ministre français, Paul Painlevé, Philippe Halsman (1906-1979) y restera dix ans, jusqu'en 1940. Une décennie pendant laquelle il collabore avec les magazines Vogue, Vu et Voilà et réalise les portraits de nombreuses célébrités comme Marc Chagall, Le Corbusier ou André Malraux. Il expose plusieurs fois à la galerie avant-gardiste de la Pléiade, aux côtés de photographes comme Laure Albin Guillot, exposée en 2013 au Musée de l'Elysée. En 1940, l'invasion allemande le contraint à fuir pour New York avec sa famille. Il y travaille pour de nombreux magazines américains, dont LIFE, pour lequel il réalisera 101 couvertures et qui l'entraînera à la rencontre des célébrités du siècle : Marilyn Monroe, Rita Hayworth, Duke Ellington, le duc et la duchesse de Windsor, Richard Nixon, Albert Einstein pour n'en citer que quelques-unes.
Une passion pour l'exploration
Loin d'être exclusivement un photographe de célébrités, Philippe Halsman n'aura de cesse, toute sa vie, d'expérimenter et de repousser les limites de son médium. Halsman se distingue par l'étendue de son champ d'activité : portraits, mode, reportages, publicité, projets personnels, commandes privées et institutionnelles. Il collabore notamment, pendant plus de 30 ans, avec Salvador Dalí et invente la jumpology, qui consiste à photographier ses modèles en train de sauter, développant ainsi une véritable approche psychologique du portrait.
Une exposition en quatre temps
L'exposition propose quatre sections : l'introduction est consacrée à la période parisienne de l'artiste, puisque ses premiers travaux annoncent déjà les intérêts et les orientations que Halsman développera tout au long de sa carrière. Les trois autres sections correspondent à sa période américaine et présentent chacune une thématique caractéristique de l'œuvre de Halsman : son succès dans le domaine du portrait de personnalités avec notamment la figure de Marilyn Monroe; son intérêt pour la mise en scène, dont ses collaborations avec des artistes et ses projets personnels tels que la jumpology; enfin, la dernière partie présente l'important répertoire d'« idées photographiques » qu'il conçoit avec Salvador Dalí pendant plus d'une trentaine d'années, dont le livre Dalí's Mustache.
Les visiteurs pourront apprécier une sélection de plus de 230 pièces, de nombreux éléments inédits (planches et tirages contacts, épreuves préliminaires, photomontages originaux et maquettes) qui permettent de comprendre le processus créatif du photographe confirmant sa conception et son approche de la photographie : un mode d'expression à explorer. Un parcours qui a vraiment tout pour nous étonner!
Le fabuleux destin des tableaux des abbés Desjardins
Fier de célébrer le bicentenaire de l'arrivée de près de 200 tableaux réalisés durant les 17e et 18e siècles et saisis pendant la Révolution française, le Musée national des beaux-arts du Québec (MNBAQ) présente en primeur au Canada, à Québec, l'exposition Le fabuleux destin des tableaux des abbés Desjardins, du 15 juin au 4 septembre 2017. Organisée en partenariat avec le Musée des Beaux-Arts de Rennes, en France, elle retrace l'extraordinaire épopée de ces œuvres créées par de grands noms de la peinture française, dont certains travaillaient pour les rois de France. C'est l'homme d'Église Philippe-Jean-Louis Desjardins, qui acquiert les tableaux à Paris et les expédie à Québec en 1817 et en 1820. C'est son frère, Louis-Joseph, aumônier des Augustines de l'Hôtel-Dieu de Québec, qui procède à l'opération de redistribution des œuvres dans les paroisses en pleine expansion.
Peu connus en France, ces tableaux religieux ont récemment fait l'objet d'études scientifiques qui ont mené à de nouvelles attributions ainsi qu'à une meilleure connaissance de leur contexte de création. Deux grands moments marquent ainsi leur histoire : leur usage français ainsi que leur utilisation et leur impact, au 19e siècle, dans la province de Québec. Ces tableaux rassemblent notamment des œuvres de Claude Vignon, Simon Vouet, frère Luc, Charles-Michel-Ange Challe, Jean-Baptiste Corneille, Daniel Hallé, Pierre Puget, Michel Dorigny, Louis Boullogne le jeune, Pierre Dulin, Samuel Massé, Jean-Jacques Lagrenée, François-Guillaume Ménageot ou encore Matthias Stomer.
Les débuts de l'histoire de l'art du Québec
Dès leur arrivée, ces œuvres ont un effet immédiat sur les peintres du Bas-Canada. Ainsi, pour ne mentionner que certains d'entre eux, les Jean-Baptiste Roy-Audy, Joseph Légaré, Antoine Plamondon ou encore Théophile Hamel se forment à la peinture en procédant à la restauration des œuvres françaises, puis en les copiant à la demande des commanditaires, palliant ainsi à la pénurie de peintres dans la colonie britannique. C'est la naissance de la peinture canadienne et, de fait, la mise sur pied des premières collections d'œuvres d'art au Québec et l'arrivée d'un premier musée privé.
Des chefs-d'œuvre incontournables
À travers un parcours unique, les visiteurs pourront apprécier près de 70 œuvres monumentales, dont 32 en provenance d'une douzaine d'églises et de chapelles du Québec. Pas moins d'une quinzaine de prêteurs ont permis la réalisation de cette exposition exceptionnelle. La Chapelle des Ursulines, située au cœur du Vieux-Québec, plus précisément au 12, rue Donnacona, va permettre de voir sept autres fabuleux tableaux faisant partie du fonds Desjardins. Parmi les œuvres constituant le clou de cette exposition, il faut mentionner les toiles de Simon Vouet Saint François de Paule ressuscitant un enfant et L'Apparition de la Vierge et de l'Enfant Jésus à saint Antoine, la première étant l'un des chefs-d'œuvre incontestables du maître réalisée en fin de carrière, et la seconde, une magnifique composition de ses débuts, que l'on redécouvre après 200 ans suite à une restauration toute récente. Il faut également souligner le splendide Christ prêchant de Philippe de Champaigne, l'un des plus grands représentants de la peinture française du 17e siècle. Les deux tableaux de Jean-Jacques Lagrenée, un peintre français de la seconde moitié du 18e siècle, sont particulièrement remarquables. Au chapitre de la copie de tableaux Desjardins par les peintres du Bas-Canada, Le Christ mis au tombeau d'Yves Tessier se démarque notamment par une superbe palette de couleurs.
Témoignages uniques des relations entre la France et le Québec, témoignages vibrants de l'histoire de la France et celle du Québec, ou quand l'histoire de l'art raconte aussi la grande histoire, certains de ces tableaux referont le chemin vers la France après 200 ans, en retraversant l'Atlantique vers le Musée des Beaux-Arts de Rennes qui accueillera l'exposition du 14 octobre 2017 au 28 janvier 2018. Quel fabuleux destin auront connu… les tableaux des abbés Desjardins!
Philippe Halsman. Étonnez-moi!
Le fabuleux destin des tableaux des abbés Desjardins
Pavillon Pierre Lassonde du MNBAQ
Du 15 juin au 4 septembre 2017
RENSEIGNEMENTS : 418 643-2150 ou 1 866 220-2150 / mnbaq.org
Le Musée national des beaux-arts du Québec est une société d'État subventionnée par le gouvernement du Québec.
SOURCE Musée national des beaux-arts du Québec
Linda Tremblay, Responsable des relations de presse, MNBAQ, 418-644-6460, poste 5532, [email protected]
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