OTTAWA, le 17 mars 2014 /CNW/ - L'Association canadienne de l'immeuble (ACI) a révisé ses prévisions sur les ventes résidentielles réalisées par le biais des systèmes MLS® des chambres et associations immobilières canadiennes en 2014, et prolongé l'échéance de ses prévisions jusqu'en 2015.
Le marché résidentiel de la revente a débuté l'année 2014 à de bas niveaux à l'échelle nationale, par rapport aux années précédentes. Cela compense en partie l'activité vigoureuse du marché enregistrée l'été et l'automne derniers, lorsque les acheteurs munis d'un prêt hypothécaire préapprouvé ont devancé l'achat de leur maison avant que les bas taux hypothécaires préautorisés prennent fin. Cette situation est probablement attribuable au report d'une part de l'activité en raison de l'hiver particulièrement difficile dans plusieurs régions du pays.
Cela étant dit, et compte tenu des taux hypothécaires davantage à la baisse, on s'attend à ce que les ventes résidentielles augmentent à l'approche du printemps et que la croissance économique tant attendue du Canada soutienne les ventes au cours du deuxième semestre de 2014.
« Je prévois que les taux hypothécaires fixes augmenteront un peu au deuxième semestre de 2014, à mesure que les prévisions à l'égard de la croissance économique se concrétiseront », fait constater Gregory Klump, l'économiste en chef de l'ACI. « Il est fort probable que les taux hypothécaires légèrement plus élevés compensent le regain suscité par la forte croissance économique et la hausse soutenue de la création d'emplois, et qu'ils freinent l'activité des ventes. »
Au bout du compte, pris ensemble, ces deux facteurs divergents devraient être très favorables aux marchés de l'habitation où les ventes sont faibles en ce moment, mais où les prix demeurent plus abordables. Les ventes dans les marchés de l'habitation où les prix sont relativement moins abordables seront sans doute plus sensibles aux taux hypothécaires fixes plus élevés, que ce soit du point de vue des mensualités hypothécaires plus élevées ou en raison de l'admissibilité au financement hypothécaire en fonction du taux affiché de cinq ans.
« Les prévisions nationales reflètent à la fois les tendances récentes et prévues du marché immobilier, qui peuvent varier considérablement selon leur emplacement, en raison de plusieurs facteurs en jeu à l'échelle locale », fait savoir la présidente de l'ACI, Laura Leyser. C'est pour cette raison que les acheteurs et propriétaires-vendeurs devraient discuter avec leur courtier ou agent immobilier des perspectives du marché immobilier où ils habitent ou souhaiteraient habiter. »
On prévoit que les ventes atteindront 463 700 logements en 2014, soit une hausse de 1,3 % par rapport à 2013. Si cela se produisait, les ventes correspondraient à la moyenne établie sur dix ans et l'activité à l'échelle nationale se rapprocherait de 450 000 pour la septième année d'affilée.
La Colombie-Britannique devrait enregistrer la hausse la plus importante des ventes d'une année à l'autre (8,3 %) et contribuer le plus à l'augmentation de l'activité à l'échelle nationale. La hausse des ventes en 2014 reflète la perte de vitesse des ventes dans la province au début de 2013, et on ne s'attend pas à ce que cette situation se répète cette année. Les variations annuelles sur le marché dans les autres provinces devraient se situer entre plus et moins trois pour cent en 2014, à l'exception d'une baisse un peu plus prononcée en Nouvelle-Écosse.
En 2015, on prévoit que l'activité augmentera de 1,2 % au pays, à 469 400 logements. Les problèmes d'abordabilité restreindront l'activité dans la plupart des marchés les plus coûteux du Canada et les ventes annuelles baisseront légèrement en Colombie-Britannique et se maintiendront aux alentours de 200 000 logements en Ontario, pour la quatrième année d'affilée. L'Alberta est l'exception notable, puisqu'on y prévoit une forte croissance de l'économie et des emplois, alliée à des tendances démographiques favorables, qui auront pour effet de renforcer les ventes annuelles.
Le prix moyen est demeuré ferme et continue de refléter l'augmentation du pourcentage des ventes nationales constatées dans les grands marchés coûteux par rapport à l'an passé. De plus, les prix montent dans certains marchés, notamment à Calgary et Toronto où les maisons unifamiliales sont peu nombreuses.
On s'attend à ce que le prix résidentiel moyen augmente de 3,8 % à l'échelle nationale pour atteindre 397 000 $ en 2014 et que la Colombie-Britannique, l'Alberta et l'Ontario enregistrent des gains semblables. On prévoit de légères fluctuations des prix dans toutes les autres provinces cette année.
Le prix moyen à l'échelle nationale devrait augmenter encore de 1,1 % en 2015 pour atteindre 401 400 $. On prévoit que l'Alberta affichera la hausse la plus importante du prix moyen en 2015 (2,5 %), suivie de près du Manitoba (+2.0 per cent). Les prix en Saskatchewan, en Ontario et à Terre-Neuve-et-Labrador devraient augmenter d'environ un pour cent en 2015, alors que les gains dans les autres provinces se situeront près d'un demi-point de pourcentage.
SOURCE : Association canadienne de l'immeuble
Pierre Leduc, Relations avec les médias, L'Association canadienne de l'immeuble, Tél. : 613-237-7111 ou 613-884-1460, Courriel : [email protected]
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