OTTAWA, le 15 sept. 2014 /CNW/ - L'Association canadienne de l'immeuble (ACI) a mis à jour ses prévisions des ventes résidentielles qui seront réalisées par l'entremise des systèmes MLS® des chambres et associations immobilières canadiennes en 2014 et 2015.
Le report des ventes et des inscriptions durant un hiver particulièrement rigoureux a retardé le début de la saison d'achat des maisons au printemps de cette année. Ce retard a stimulé les ventes en mai et juin; les acheteurs sautaient sur les propriétés qui entraient enfin sur le marché, particulièrement là où il y avait une pénurie d'inscriptions.
Même si l'on s'attend toujours à ce que ce regain demeure passager, un ralentissement ne s'est pas encore manifesté; les ventes ont augmenté quelque peu cet été. L'augmentation reflète la vigueur persistante des grands marchés urbains qui ont propulsé initialement la reprise printanière, de concert avec les gains enregistrés dans les marchés qui peinaient à se renforcer. La baisse des taux d'intérêt a soutenu cette tendance.
On prévoit des ventes de 475 000 logements en 2014, ce qui représente une hausse de 3,8 % comparativement à 2013. Il s'agit d'une révision à la hausse des 463 000 logements cités dans les prévisions que l'ACI avait effectuées en juin; la révision reflète des ventes plus élevées que prévu au cours des derniers mois. Toutefois, on s'attend à ce que les ventes atteignent leur sommet au cours du troisième trimestre, alors que les répercussions du report printanier se dissipent et que l'augmentation soutenue du prix des maisons érode l'accessibilité.
L'activité de 2014 se situe un peu au-dessus, mais encore largement dans les limites, de sa moyenne sur 10 ans. Malgré des périodes d'instabilité mensuelle depuis la récession de 2008-2009, les ventes annuelles sont demeurées stables et plutôt près de la moyenne sur 10 ans. Cette stabilité s'oppose vivement à la croissance rapide des ventes qu'on a connue au début des années 2000, avant la récession.
La Colombie-Britannique devrait enregistrer la hausse la plus importante d'une année à l'autre (11,9 %) suivie de près par l'Alberta (7,7 %). La demande dans ces deux provinces se situe à des sommets jamais atteints au cours des dernières années.
L'activité en Saskatchewan, au Manitoba, en Ontario, au Québec et au Nouveau-Brunswick devrait se situer près des niveaux atteints en 2013, soit une hausse de 1 % à 2 % dans les trois premières provinces et d'environ 1 % de moins dans les deux dernières. Cette année, on s'attend à ce que les ventes en Nouvelle-Écosse et à Terre-Neuve-et-Labrador diminuent respectivement de 3,9 % et de 5,2 %.
On prévoit une hausse des taux d'intérêt hypothécaires au fur et à mesure qu'augmentent les exportations, les investissements des entreprises, la croissance de l'emploi et les revenus. Ces facteurs opposés devraient profiter aux marchés du logement où la demande s'est révélée plus faible et les prix sont restés plus abordables. Les ventes dans les marchés relativement moins abordables sont susceptibles d'être plus sensibles à des taux hypothécaires fixes plus élevés.
On s'attend donc à ce que les ventes à l'échelle nationale atteignent 473 100 logements en 2015, ce qui représente une baisse de 0,4 %. La Nouvelle-Écosse devrait connaître l'accroissement le plus rapide de ses ventes (+3,3 %), suivie du Québec (+1,3 %) et du Nouveau-Brunswick (+1,3 %). L'Alberta est la seule autre province où l'on prévoit que les ventes s'accroissent l'année prochaine (+1,0 %).
Dans les autres provinces, l'activité devrait diminuer de 1 % à 2 %. En Colombie-Britannique et en Ontario, cette tendance reflète l'érosion de l'accessibilité en raison du prix des maisons unifamiliales.
Le prix moyen à l'échelle nationale se situe essentiellement au niveau attendu depuis le printemps; les prévisions de l'ACI demeurent donc pratiquement inchangées.
On s'attend à ce que le prix résidentiel moyen à l'échelle nationale augmente de 5,9 % pour atteindre 405 000 $ en 2014 et à des gains de prix semblables en Colombie-Britannique, en Alberta et en Ontario. Des augmentations juste en dessous de 3 % sont prévues en Saskatchewan, au Manitoba et à l'Île-du-Prince-Édouard. Terre-Neuve-et-Labrador devrait voir son prix résidentiel moyen augmenter de près de 1 % cette année, alors qu'on s'attend à ce que la hausse connue au Québec se situe à environ la moitié de ce pourcentage.
On prévoit que les prix resteront les mêmes au Nouveau-Brunswick et qu'ils reculeront de presque 2 % en Nouvelle-Écosse.
Le prix moyen à l'échelle nationale devrait augmenter encore de 0,7 % en 2015 pour atteindre 407 900 $. L'Alberta et le Manitoba sont les provinces où l'on s'attend à ce que les prix moyens augmentent de presque 2 % en 2015, suivies de près par l'Ontario à 1,3 %. Dans d'autres provinces, on prévoit que les prix moyens restent stables, en augmentant de moins d'un point de pourcentage.
SOURCE : Association canadienne de l'immeuble
Pierre Leduc, Relations auprès des médias, L'Association canadienne de l'immeuble, Tél. : 613-237-7111 ou 613-884-1460, Courriel : [email protected]
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