MONTRÉAL, le 29 janv. 2025 /CNW/ - La Fédération des chambres de commerce du Québec (FCCQ) salue les intentions du projet de loi n° 81, visant à moderniser les lois environnementales et accélérer la transition énergétique, mais demande un meilleur arrimage afin que ceux qui investissent dans l'innovation et la transition énergétique puissent le faire à l'intérieur de délais qui n'affectent pas leur compétitivité. Consultez le mémoire de la FCCQ.
Il demeure toujours plus long et coûteux de réaliser un projet d'investissement au Québec, qu'en Ontario et aux États-Unis. Avec l'arrivée du président Trump, le FCCQ s'inquiète de l'écart qui se creuse quant à la compétitivité de notre environnement d'affaires.
« Le Québec doit être plus efficace et doit mieux accompagner les entreprises qui désirent investir dans la transition énergétique. Trop souvent, leurs projets sont freinés par des délais déraisonnables qui donnent un avantage aux concurrents. Il ne faut pas sauter d'étapes et le projet de loi avance dans la bonne direction, mais des ajustements sont nécessaires pour s'adapter au contexte politique et économique actuel qui demandent plus de créativité pour demeurer compétitif », déclare Véronique Proulx, présidente-directrice générale de la FCCQ.
Non au mur à mur
La FCCQ salue la nouvelle procédure servant à évaluer les impacts d'un projet sur l'environnement qui permettrait d'en réduire les délais de moitié, dans certains cas. En revanche, elle n'est pas adaptée à certains types de projets qui évoluent dans le temps, comme les parcs éoliens, et pourrait au contraire ralentir ces projets stratégiques.
La FCCQ réclamait un plan d'accélération des permis et licences pour les projets qui contribuent à la transition énergétique. Le projet de loi prévoit enfin une mince ouverture à ce sujet, en permettant que des travaux préparatoires soient effectués avant l'autorisation environnementale, mais seulement pour les promoteurs publics. Cette mesure permettant d'accélérer ces projets cruciaux pour la planète et l'économie devrait s'étendre aux projets du secteur privé. C'est ce qui est mis en place aux États-Unis depuis l'administration Biden et tout indique que la nouvelle administration Trump continuera d'appuyer sur l'accélérateur.
Simplifier la vie aux entreprises
Enfin, la FCCQ rappelle que l'une des clés de notre réponse aux menaces tarifaire américaines est d'aplanir les barrières au commerce intérieur. Québec devrait donc renoncer à l'idée de permettre une multiplication encore plus grande des règlements municipaux en environnement.
« Il faut éviter, surtout en ce moment, de rendre encore plus complexe et plus restrictif le cadre réglementaire dans lequel nos entreprises opèrent pour que le Québec demeure compétitif », conclut Véronique Proulx.
La FCCQ formule également des recommandations en vue d'une future norme VZE pour les véhicules lourds, pour que celle-ci soit harmonisée aux juridictions environnantes et qu'elle tienne compte des différentes solutions possibles pour décarboner le secteur du transport routier.
À propos de la Fédération des chambres de commerce du Québec (FCCQ)
Grâce à son regroupement de 120 chambres de commerce et de près de 1 000 membres corporatifs, la Fédération des chambres de commerce du Québec (FCCQ) représente plus de 40 000 entreprises exerçant leurs activités dans tous les secteurs de l'économie et sur l'ensemble du territoire québécois. Plus important réseau de gens d'affaires et d'entreprises du Québec, la FCCQ est à la fois une fédération de chambres de commerce et une chambre de commerce provinciale. Ses membres, qu'ils soient chambres ou entreprises, poursuivent tous le même but : favoriser un environnement d'affaires innovant et concurrentiel.
SOURCE Fédération des chambres de commerce du Québec
Renseignements : Sandrine Clément, Vice-présidente, Communications par intérim, Fédération des chambres de commerce du Québec, C. 514 889-7789, T. 514 844-9571 poste 3586, [email protected]
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