On aurait pu parvenir à la sentence arbitrale des collèges à la table de négociation, selon le SEFPO English
TORONTO, le 20 déc. 2017 /CNW/ - Si les collèges avaient preuve d'un « minimum » de considération pour les étudiants et les membres du personnel durant les négociations, on aurait pu parvenir à la sentence arbitrale, qui constitue la nouvelle convention collective pour plus de 12 000 membres du personnel scolaire des collèges de l'Ontario, à la table de négociation - et éviter les cinq semaines de grève qui avaient débuté le 16 octobre dernier, a déclaré le Syndicat des employés de la fonction publique de l'Ontario (SEFPO).
« La sentence qui a été rendue aujourd'hui par l'arbitre William Kaplan aurait pu être négociée par les collèges et le personnel scolaire il y a longtemps », a déclaré JP Hornick, la présidente de l'équipe de négociation du personnel scolaire des collèges (SEFPO). « Si les collèges avaient fait un tout petit effort pour coopérer, on aurait évité la grève, les étudiants n'auraient jamais eu à craindre de perdre leur semestre et les membres du personnel scolaire n'auraient pas perdu cinq semaines de rémunération. »
« Tout le monde peut maintenant voir que c'est le personnel scolaire des collèges qui se bat et se serre les coudes pour obtenir les changements positifs dont notre système a besoin », a-t-elle dit. « Les membres du personnel scolaire sont les véritables chefs de file qui luttent pour améliorer le réseau collégial et je suis extrêmement fière que nous ayons défendu l'équité pour tout le personnel scolaire et une éducation de qualité pour nos étudiants. »
La sentence arbitrale comporte un libellé sur la « liberté académique » qui permettra désormais au personnel scolaire de s'exprimer librement sur les questions scolaires sans crainte de représailles. Il s'agissait d'un point de désaccord majeur dans les pourparlers avant et pendant la grève, qui a pris fin le 19 novembre quand le gouvernement a adopté la loi sur le retour au travail du personnel scolaire. La sentence arbitrale comprend également l'amélioration de la sécurité d'emploi pour le personnel scolaire à charge partielle et un nouveau groupe de travail dirigé par le gouvernement qui fera des recommandations sur la dotation en personnel, l'emploi précaire, le financement des collèges, la réussite des étudiants et les questions de gouvernance.
« Tout au long des négociations, qui avaient débuté en juillet, le Conseil des employeurs des collèges a eu amplement l'occasion de négocier un accord », a déclaré le président du SEFPO, Warren (Smokey) Thomas. « Au lieu de cela, le Conseil a laissé la grève se produire, puis il l'a prolongée de deux semaines en organisant un scrutin "inutile" sur son offre finale, qui n'avait aucune chance de mener à un règlement. »
« Les collèges sont des organismes de la Couronne et le gouvernement aurait pu - et aurait dû - intervenir pour les obliger à négocier », a-t-il déclaré. « La grève est désormais derrière nous, mais le gouvernement peut toujours intervenir et changer la direction du Conseil, et j'exhorte la première ministre, Kathleen Wynne, et la ministre de l'Enseignement supérieur et de la Formation professionnelle, Deb Matthews, à le faire. »
SOURCE Ontario Public Service Employees Union (OPSEU)
Nicole Zwiers, vice-présidente de l'équipe de négociation du personnel scolaire des collèges, 905-391-8149; Warren (Smokey) Thomas, 613-329-1931; Mona Chevalier, équipe de négociation du personnel scolaire et du SEFPO (français seulement), 613-606-2238
Partager cet article