OTTAWA, ON, le 2 juin 2021 /CNW/ - Près d'un logement avec entrée privée sur six à Toronto compte un logement accessoire, pour un total estimatif de 75 000 logements accessoires dans l'ensemble de la ville. Ces chiffres sont tirés d'un nouveau rapport Le marché sous la loupe publié aujourd'hui par la Société canadienne d'hypothèques et de logement (SCHL). À l'aide de la base de données de la Société d'évaluation foncière des municipalités (SEFM), l'équipe de recherche de la SCHL a créé une méthode pour déterminer, dans 28 municipalités ontariennes, quelles propriétés comportent un logement accessoire. Les logements accessoires sont communément appelés appartements en sous-sol, appartements accessoires, unités intergénérationnelles et maisons sur ruelle. Les tentatives faites antérieurement pour estimer le nombre de ces logements, notamment celles de la SCHL, ont échoué en raison du manque de données fiables.
« Dans ce rapport, nous espérons fournir des données et des analyses plus exactes sur les logements accessoires aux parties prenantes du secteur du logement, en particulier les administrations municipales, a déclaré Anthony Passarelli, analyste principal à la SCHL. Tout comme la création d'immeubles d'appartements expressément destinés à la location, les logements accessoires contribuent à remédier à la pénurie de logements locatifs abordables. »
Une fois ces logements accessoires repérés, ils pouvaient faire l'objet d'une analyse afin de déterminer si certains attributs propres à l'emplacement et à la propriété avaient une incidence sur la probabilité qu'une habitation ait un logement accessoire.
Faits saillants du rapport :
- À Toronto, près d'une habitation avec entrée privée sur six (soit 15,4 %) comportait un logement accessoire, soit le taux le plus élevé en Ontario. Cela représente un total estimé de 75 000 logements accessoires.
- À Brampton, le pourcentage estimé d'habitations avec entrée privée comportant un logement accessoire se situait à 9,6 %, soit le deuxième taux le plus élevé parmi les municipalités visées par la présente étude.
- À Mississauga, le pourcentage estimé d'habitations avec entrée privée comportant un logement accessoire était également supérieur à la moyenne et s'élevait à 7,4 %.
- Les pourcentages estimés d'habitations avec entrée privée comportant des logements accessoires étaient beaucoup plus bas à Ottawa (3,3 %) et à Hamilton (3,1 %).
- La proportion d'appartements accessoires était plus élevée dans les deux villes les plus au nord de l'Ontario, soit Thunder Bay (8,4 %) et le Grand Sudbury (8,9 %), que dans la plupart des autres villes visées par le rapport.
- Les appartements en sous-sol constituaient le type le plus courant de logement accessoire.
- Les municipalités où l'offre de logements construits expressément pour la location, de copropriétés et de logements locatifs subventionnés était faible, comme Brampton, Ajax et Barrie, affichaient généralement un taux plus élevé de propriétés avec un logement accessoire.
- Les municipalités où les taux d'inoccupation sont faibles de façon persistante, comme Toronto, Mississauga, Guelph et Kingston, étaient plus susceptibles d'avoir des logements accessoires.
- Compte tenu de leur petite superficie habitable et de leurs caractéristiques de conception, les maisons de plain-pied étaient plus susceptibles d'avoir un logement accessoire que les autres styles d'habitations.
- Les logements accessoires sont plus courants dans les vieux quartiers établis, qui sont très prisés par les locataires en raison de leur proximité du centre-ville et des principales commodités.
- Les municipalités affichant un fort pourcentage d'habitations récentes, en particulier celles construites au cours de la dernière décennie, étaient généralement peu susceptibles de compter des logements accessoires.
Mappage des données :
En plus de cette analyse, le rapport présente la concentration des logements accessoires au moyen d'une série de cartes de données. Le mappage des données est disponible pour les villes de Toronto, de Hamilton, d'Ottawa, de Mississauga et de Brampton.
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Document d'information :
La Société d'évaluation foncière des municipalités (SEFM) crée et tient à jour une base de données complète qui contient des renseignements sur chacune des cinq millions de propriétés et plus de l'Ontario. Elle recueille et met à jour des données provenant de différentes sources sur les propriétés, notamment les documents relatifs aux titres fonciers, les permis de construire, les inspections sur place des propriétés, les communications avec les propriétaires et l'examen des transactions de vente.
SOURCE Société canadienne d'hypothèques et de logement
Relations avec les médias, SCHL, [email protected]
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