Opdivo(MC) (nivolumab) démontre une survie sans progression supérieure chez les patients atteints d'un mélanome au stade avancé n'ayant jamais été traités lorsqu'il est administré soit seul, soit en association avec Yervoy® (ipilimumab), par rapport à Yervoy pris seul English
- L'association Opdivo et Yervoy a révélé des résultats améliorés par rapport à la monothérapie par Opdivo chez les patients exprimant faiblement PD-L1 ou ne l'exprimant pas (< 5 %)
MONTRÉAL, le 3 juin 2015 /CNW/ - Les résultats d'une nouvelle étude révèlent une survie sans progression supérieure chez les patients atteints d'un mélanome au stade avancé n'ayant jamais été traités à la suite du traitement par la nouvelle immunothérapie de Bristol-Myers Squibb, OpdivoMC (nivolumab), administré soit seul, soit en association avec Yervoy® (ipilimumab), par rapport à Yervoy pris seul, le traitement standard actuel. Les résultats de l'étude de phase III Checkpoint-067 ont été présentés lors du congrès annuel de l'American Society of Clinical Oncology (ASCO), tenu à Chicago, et ont été publiés simultanément dans le New England Journal of Medicine.
La survie sans progression médiane (SSP), critère d'évaluation coprimaire, était de 11,5 mois pour l'association Opdivo et Yervoy (n = 314) et de 6,9 mois pour Opdivo en monothérapie (n = 316), par rapport à 2,9 mois pour Yervoy en monothérapie (n = 315). L'association Opdivo et Yervoy montre une réduction de 58 % du risque de progression de la maladie par rapport à Yervoy (rapport des risques : 0,42; IC à 99,5 % de 0,31 à 0,57; p < 0,0001), alors qu'Opdivo en monothérapie montre une réduction de 43 % par rapport à Yervoy en monothérapie (rapport des risques : 0,57; IC à 99,5 % de 0,43 à 0,76; p < 0,00001). Le rapport des risques pour le critère d'évaluation exploratoire comparant la SSP associée à l'association Opdivo et Yervoy et la SSP associée à Opdivo était de 0,74 (IC à 95 % de 0,60 à 0,92).
Selon les sous-analyses, l'étude CheckMate-067 permet également de mieux comprendre l'efficacité de l'association Opdivo et Yervoy en fonction de l'expression de PD-L1 dans les tumeurs des patients. Au cours de l'étude, l'association Opdivo et Yervoy a révélé une SSP numériquement plus longue et un taux de réponse objective (TRO) plus élevé qu'Opdivo en monothérapie dans la population en général. Selon l'expression de PD-L1 dans les tumeurs, l'avantage le plus important de l'association du point de vue de la SSP et du TRO a été constaté dans les tumeurs exprimant PD-L1 faiblement et ne l'exprimant pas.
« Il est emballant de constater les données associées à ce traitement pris seul et en association avec une autre immunothérapie. Ces nouveaux traitements pourraient venir considérablement enrichir les possibilités de prise en charge du mélanome au stade avancé, » affirme le Dr Joël Claveau, dermatologue, Clinique du mélanome et des cancers cutanés, Centre hospitalier universitaire de Québec, Hôtel-Dieu de Québec. « Même si nous avons fait de grands progrès au cours des dernières années pour aider les patients atteints d'un mélanome au stade avancé, cette étude montre qu'avec les nouveaux traitements, nous continuerons à être en mesure de faire bien plus. »
Le profil d'innocuité des traitements correspondait à celui qui avait été observé dans les études précédentes évaluant l'association Opdivo et Yervoy, et la plupart des effets indésirables liés au traitement ont disparu au moyen d'algorithmes établis. Le taux des effets indésirables liés au traitement était de 95,5 % pour l'association Opdivo et Yervoy, par rapport à 82,1 % pour Opdivo en monothérapie et à 86,2 % pour Yervoy en monothérapie. La plupart des effets indésirables liés au traitement ont disparu à la suite de l'application des lignes directrices de prise en charge établies. L'étude est toujours en cours, et les patients continuent à faire l'objet d'un suivi concernant la survie globale (SG), un critère d'évaluation coprimaire.
L'innocuité et l'efficacité d'Opdivo dans le traitement du mélanome sont encore à l'étude au Canada. Yervoy est approuvé au Canada dans le traitement du mélanome non résécable ou métastatique.
« Les traitements contre le mélanome ont gagné tellement de terrain. Les quelques dernières années ont été témoin de résultats révolutionnaires pour ce cancer mortel. Tout le monde ne répond pas au traitement de la même façon, et nous voulons que tous les patients aient les meilleures chances de réussite possible. Pour que cela se produise, il faut absolument offrir un nombre plus important d'options de traitement, » affirme Annette Cyr, présidente de Réseau mélanome Canada. « En fin de compte, ce dont les patients ont besoin, et ce qu'ils veulent, c'est la possibilité de lutter contre leur cancer, une meilleure qualité de vie et une chance de survie. Les données qui nous sont présentées au congrès de l'ASCO nous promettent exactement cela. »
À propos de l'étude CheckMate-067
L'étude CheckMate-067 est une étude de phase III à double insu et à répartition aléatoire qui évaluait l'association Opdivo et Yervoy ou Opdivo en monothérapie par rapport à Yervoy en monothérapie chez les patients atteints d'un mélanome au stade avancé n'ayant jamais été traités. L'étude a été menée auprès de 945 patients, qui ont été répartis au hasard et ont reçu soit l'association Opdivo et Yervoy (n = 314), soit Opdivo en monothérapie (n = 316), soit Yervoy en monothérapie (n = 315). Les caractéristiques de la maladie au début de l'étude, y compris la mutation BRAF et PD-L1, étaient réparties de façon équilibrée dans les trois groupes de traitement.
Les patients ont été traités jusqu'à la progression de la maladie ou l'apparition d'effets toxiques inacceptables. La durée minimale de suivi après la répartition aléatoire était de 9 mois. Les patients continuent à faire l'objet d'un suivi en ce qui concerne la survie globale (SG).
Les critères d'évaluation coprimaires étaient la SSP et la SG. Une analyse statistique officielle a comparé l'association et Opdivo en monothérapie à Yervoy en monothérapie. Une analyse exploratoire comparant l'association à Opdivo a également été réalisée. En outre, des analyses exploratoires de la SSP et du TRO ont été menées en fonction de l'expression de PD-L1. Les critères d'évaluation exploratoires comprennent la durée de la réponse objective, ainsi que l'innocuité et la tolérabilité du médicament à l'étude.
Les résultats comparant l'association Opdivo et Yervoy à Yervoy en monothérapie et Opdivo en monothérapie à Yervoy en monothérapie ont été systématiquement observés, sans égard pour l'état mutationnel de BRAF, l'expression de PD-L1 et le stade métastatique.
En outre, l'association Opdivo et Yervoy et Opdivo en monothérapie ont révélé un TRO plus élevé (respectivement de 57,6 % et de 43,7 %) par rapport à Yervoy en monothérapie (19 %). Le pourcentage des patients présentant une réponse complète était de 11,5, 8,9 et 2,2, favorisant l'association par rapport à Opdivo en monothérapie ou Yervoy en monothérapie. La durée écoulée jusqu'à la réponse objective était similaire d'un groupe à l'autre, et aucun des groupes n'a atteint la durée médiane de la réponse.
Parmi les patients exprimant fortement PD-L1 (≥ 5 %), le TRO était de 72,1 % (IC à 95 % de 59,9 à 82,3), de 57,5 % (IC à 95 % de 45,9 à 68,5) et de 21,3 % (IC à 95 % de 12,7 à 32,3) respectivement avec l'association Opdivo et Yervoy, Opdivo en monothérapie et Yervoy en monothérapie. Chez les patients dont les tumeurs exprimaient PD-L1 à < 5 %, le TRO était respectivement de 54,8 % (IC à 95 % de 47,8 à 61,6), de 41,3 % (IC à 95 % de 34,6 à 48,4) et de 17,8 % (IC à 95 % de 12,8 à 23,8). Il est intéressant de constater qu'on a observé un TRO comparable à la suite de l'administration de l'association aux patients exprimant faiblement PD-L1 ou ne l'exprimant pas et à la suite de l'administration d'Opdivo en monothérapie aux patients exprimant PD-L1.
À propos d'Opdivo et de Yervoy
Les cellules cancéreuses peuvent exploiter des voies « régulatrices », comme les points de contrôle, afin de se cacher du système immunitaire et de protéger la tumeur d'une attaque immunitaire. Opdivo et Yervoy sont des anticorps monoclonaux et des inhibiteurs de points de contrôle immunitaires qui ciblent chacun un point de contrôle distinct. L'inhibition de ces points de contrôle immunitaires se traduit par une activité lymphocytaire T plus importante que celle produite par chacun des anticorps pris seul.
Bristol-Myers Squibb a mis en œuvre un vaste programme de développement à l'échelle mondiale, consistant en plus de 50 essais comptant plus de 8 000 patients, afin d'étudier Opdivo, administré en monothérapie ou en association, dans le traitement de nombreux types de cancers.
À propos du mélanome au stade avancé
Le mélanome est une forme de cancer de la peau caractérisé par une croissance anarchique de mélanocytes, des cellules pigmentaires de la peau. On parle de mélanome métastatique, la forme la plus mortelle de la maladie, lorsque le cancer se propage vers d'autres organes que la surface de la peau, notamment aux ganglions lymphatiques, aux poumons, au cerveau ou à d'autres régions du corps. On estime que 6 500 Canadiens ont reçu un diagnostic de mélanome en 2014i et que 1 050 en sont décédés.ii Le mélanome représente 3 % de tous les cancers diagnostiqués au Canada, ce qui le place parmi les 10 principaux cancers diagnostiqués au Canadaiii. Bien que le mélanome représente 8 % de tous les cas de cancer de la peau au Canada, il est responsable de 70 % des décès attribuables à la maladieiv. L'incidence du mélanome augmente au Canada. Au cours de la période de vingt-cinq ans entre 1986 et 2010, l'incidence chez les hommes a augmenté en moyenne de 2 % par année et passé de 9,0 à 14,7 cas par tranche de 100 000 habitants; chez les femmes, l'incidence a augmenté en moyenne de 1,5 % par année et passé de 8,3 à 11,9 cas par tranche de 100 000 habitants, mais cette augmentation a accéléré au cours des huit dernières années, passant à une moyenne de 2,9 % par année.v
L'immuno-oncologie chez Bristol-Myers Squibb
Bien que la chirurgie, la radiothérapie ainsi que les traitements cytotoxiques ou ciblés soient la pierre angulaire du traitement du cancer depuis plusieurs décennies, la survie à long terme et une bonne qualité de vie demeurent des objectifs difficiles à atteindre pour de nombreux patients dont la maladie est à un stade avancé. Afin de répondre à ce besoin médical non comblé, Bristol-Myers Squibb réalise des travaux dans le domaine novateur de la recherche sur le cancer et le traitement fondé sur l'immuno-oncologie. Les agents d'immuno-oncologie agissent directement et conjointement avec le système immunitaire de l'organisme pour combattre le cancer. L'entreprise explore une variété de composés et d'approches immunothérapeutiques pour les patients atteints de divers types de cancer, notamment en menant des recherches sur la possibilité d'associer des agents d'immuno-oncologie qui ciblent des voies différentes dans le traitement du cancer. Bristol-Myers Squibb s'engage à faire progresser la science de l'immuno-oncologie, l'objectif étant de modifier les attentes concernant la survie et la façon dont les patients vivent avec leur cancer.
À propos de Bristol-Myers Squibb Canada
Bristol-Myers Squibb Canada est une filiale indirecte appartenant en propriété exclusive à Bristol-Myers Squibb Company, une société biopharmaceutique d'envergure mondiale dont la mission est de découvrir, de mettre au point et de fournir des médicaments novateurs ayant pour but d'aider les patients à combattre des maladies graves. Pour obtenir de plus amples renseignements sur les activités de Bristol-Myers Squibb à l'échelle mondiale, visitez le site www.bms.com. Depuis plus de 80 ans, Bristol-Myers Squibb Canada offre des médicaments novateurs pour le traitement des patients canadiens atteints d'une maladie grave dans les domaines de la santé cardiovasculaire, de l'oncologie, de la neuroscience, de l'immunoscience et de la virologie. Bristol-Myers Squibb Canada compte plus de 300 employés à l'échelle du pays. Pour obtenir de plus amples renseignements, veuillez consulter le site www.bmscanada.ca.
Yervoy est une marque déposée de Bristol-Myers Squibb Company.
Opdivo est une marque de commerce de Bristol-Myers Squibb Company.
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i Société canadienne du cancer, Statistiques canadiennes sur le cancer 2014, Chapitre 7, Sujet particulier : cancers de la peau, p. 80.
ii Société canadienne du cancer, Statistiques canadiennes sur le cancer 2014, Chapitre 7, Sujet particulier : cancers de la peau, p. 80.
iii Société canadienne du cancer, Statistiques canadiennes sur le cancer 2014, Chapitre 7, Sujet particulier : cancers de la peau, p. 80.
iv Société canadienne du cancer, Statistiques canadiennes sur le cancer 2014, Chapitre 7, Sujet particulier : cancers de la peau, p. 81 (6 500 cas de mélanomes sur un total de 82 600; 1 050 décès sur un total de 1 490 en 2014).
v Société canadienne du cancer, Statistiques canadiennes sur le cancer 2014, Chapitre 7, Sujet particulier : cancers de la peau, p. 81.
SOURCE Bristol-Myers Squibb Canada
Monica Flores, Responsable, Affaires publiques, Bristol-Myers Squibb Canada, 514 333-3845, [email protected]; Jean Kanan, Présidente et Conseillère principale, Spectrum Conseil, 514-234-4095, [email protected]
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