Irwin Elman, intervenant provincial en faveur des enfants et des jeunes
TORONTO, le 25 sept. 2014 /CNW/ - « Je pensais que l'école devait être le reflet de ce que la société pourrait être », a affirmé une jeune fille avec résignation, « mais j'ai constaté qu'elle est plutôt le reflet de ce qu'est la société ». Voilà les paroles que j'ai entendues récemment de la bouche d'une jeune fille souffrant d'un handicap, aux prises avec des problèmes de santé, mais qui cherche tout de même des moyens de faire changer les choses pour des enfants comme elle. Sa voix se fait rarement entendre dans notre province.
L'Ontario dispose d'initiatives, de stratégies, de plans, de cadres de travail et de politiques mis en place d'un ministère à un autre afin d'élaborer et de fournir des services et du soutien aux enfants et aux jeunes ayant des besoins particuliers ainsi qu'à leurs familles. Uniquement dans nos systèmes scolaires, il existe des politiques et des processus si complexes, prétendument en place pour soutenir des enfants comme cette jeune fille, que de nombreux parents et enfants ont l'impression d'êtres prisonniers de sable mouvant.
Toutefois, il y a une chose que les Ontariens devraient savoir, c'est qu'en dépit des meilleures intentions, il y a un écart incroyable, voire un gouffre, entre les programmes bien intentionnés de la province et l'expérience que vivent les enfants et les jeunes ayant des besoins particuliers.
Nous pouvons faire mieux, et nos enfants et nos jeunes peuvent nous aider à y parvenir. Leur voix et leur sagesse peuvent combler ce gouffre. Leur voix peut faciliter un changement fondamental.
Le bureau de l'intervenant provincial a récemment lancé une initiative, J'ai quelque chose à dire, pour inviter les enfants et les jeunes aux besoins particuliers à discuter de leur vie et de leur avenir. Nous savons qu'ils ont quelque chose à dire et c'est pourquoi nous les prions de nous faire part, ainsi qu'à la province, de ce que nous pouvons mettre en place pour faire une différence dans leur vie. Ils peuvent s'exprimer de la façon qui les inspire - par l'art, la musique, les médias sociaux, des histoires, des lettres ou une vidéo. Tous les moyens sont bons.
Nous savons que certains enfants auront besoin d'aide. Nous encourageons quiconque susceptible de faire entendre la voix d'un enfant ou d'un jeune à envoyer une proposition à J'ai quelque chose à dire. Nous invitons aussi les parents, les gardiens, les frères et sœurs, les professionnels et les fournisseurs de services à partager leurs propres histoires.
Le mandat de l'intervenant consiste à collaborer avec les enfants et les jeunes pour s'assurer que leur voix soit entendue. Nous savons que lorsque les enfants et les jeunes s'expriment, ils ne sont plus invisibles. Nous avons constaté qu'ils bénéficient de cette expérience, tout comme nos collectivités. Nous savons qu'ils peuvent soulever des montagnes. Ontariens, il est plus que temps d'agir, aidons-les à soulever ces montagnes.
Pour obtenir de plus amples renseignements au sujet de J'ai quelque chose à dire, veuillez consulter le site Web de l'intervenant provincial à www.provincialadvocate.on.ca ou communiquer avec l'intervenant provincial sur les médias sociaux à @OntarioAdvocate and www.facebook.com/ihsts.
Bas de vignette : "Irwin Elman, intervenant en faveur des enfants et des jeunes de l'Ontario, en compagnie de membres du Comité consultatif de la jeunesse de J'ai quelque chose à dire. (Groupe CNW/Bureau de l'intervenant provincial en faveur des enfants et des jeunes)". Lien URL de l'image : http://photos.newswire.ca/images/download/20140925_C9590_PHOTO_FR_42874.jpg
SOURCE : Bureau de l'intervenant provincial en faveur des enfants et des jeunes
Relations avec les médias :
Fiona Taylor, 416-420-7728, [email protected]
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