EDMONTON, AB, le 11 févr. 2022 /CNW/ - Les deux dernières semaines ont été éprouvantes pour les Canadiens à l'échelle du pays. C'est également le cas pour les membres de la GRC; ceux-ci se retrouvent encore une fois au milieu d'une manifestation difficile et souvent hautement politisée, et doivent travailler jour et nuit pour atténuer les tensions et s'assurer que les manifestations ne s'enveniment pas.
Dans l'ensemble du pays, nos membres ont le devoir de maintenir la paix, peu importe leurs opinions ou leurs préférences. Il est important de se rappeler qu'en général, la plupart des manifestations sont des événements coordonnés et planifiés. Nos membres communiquent bien à l'avance avec les organisateurs de manifestations afin de comprendre leurs objectifs et de veiller à ce que leur droit de se réunir pacifiquement soit respecté. De plus, ils demeurent en contact avec ces organisateurs pendant toute la durée de leur manifestation et leur indiquent clairement que les comportements illégaux ne seront pas tolérés.
Le 8 février, la ministre de la Justice et solliciteure générale par intérim, Sonja Savage, a fait une déclaration aux médias au sujet du barrage continu près du poste frontalier de Coutts, appuyant le droit des personnes de manifester tout en insistant sur le fait que ces droits sont assortis de limites raisonnables. Elle a ensuite demandé aux manifestants de respecter la primauté du droit et de mettre fin au barrage, un message qui, nous l'espérons, sera entendu. Elle a ajouté que la GRC et les organismes locaux d'application de la loi étaient sur place, s'échangeaient des renseignements et travaillaient en tandem pour assurer la sécurité publique.
Lors de manifestations comme celle qui a lieu près de Coutts, nos membres travaillent sans relâche pour assurer la sécurité du public. Cela suppose des conversations, des négociations et, au besoin, l'application de la loi. Il est essentiel de maintenir des lignes de communication ouvertes, et les discussions se déroulent souvent en arrière-plan, avec peu ou pas de couverture médiatique ou d'attention du public.
En l'absence d'outils d'application plus directs, comme une injonction, la GRC (et toutes les autres organisations policières d'ailleurs) opère dans le but de maintenir la paix et de veiller à ce que les manifestations ne dégénèrent pas.
En Alberta, la réponse de la GRC peut être considérée comme un exemple brillant de la valeur que les membres apportent aux résidents de la province en tant que policiers locaux, provinciaux et fédéraux. Nos membres sont des agents entièrement formés qui suivent des perfectionnements spécialisés pour gérer toute situation nécessitant une intervention policière. Ces formations aident les agents à établir des relations de confiance, de respect et de compréhension mutuelle entre les forces de l'ordre et le public à toutes les étapes d'une manifestation, soit avant, pendant et après l'événement. La capacité de pointe de la GRC représente un avantage pour les membres, car ces derniers peuvent s'adapter à plusieurs scénarios changeants, allant d'une présence policière réduite à un renforcement de la capacité d'application de la loi en faisant appel aux ressources nationales de l'organisation afin d'intervenir dans des situations comme celle que nous vivons.
Cette expertise que nous avons actuellement pourrait être compromise par la proposition du gouvernement provincial de remplacer la GRC de l'Alberta par un nouveau service de police provincial, qui serait constitué de deux niveaux d'agents. Il y aurait donc moins d'agents pleinement formés capables d'intervenir dans des situations comme celle près de Coutts, moins d'équipement et d'expertise au sein de l'organisation et une capacité limitée à s'adapter à l'évolution des scénarios.
Les membres de la GRC comprennent et respectent les droits relatifs à la liberté d'association et d'expression. Ils comprennent également l'importance de veiller à ce que les communautés comme celle de Coutts aient un accès sécuritaire et sans entrave aux services essentiels dont elles ont besoin, comme les intervenants d'urgence ou la liberté économique de transporter des biens et des services partout au Canada et à la frontière.
Au milieu du délicat équilibre entre les droits des manifestants et les droits des communautés, nos membres sont là pour aider. Nous savons que la situation est frustrante; nos membres ressentent aussi cette frustration. Il n'est ni juste ni constructif que les personnes les blâment ou les ciblent, simplement parce qu'elles sont en désaccord avec la loi. Nos membres ne créent pas la loi, mais sont souvent appelés à l'appliquer en utilisant les outils à leur disposition.
Nous les en remercions.
Kevin Halwa, Michelle Boutin et Jeff McGowan sont les administrateurs régionaux de la Fédération de la police nationale, qui a été accréditée à l'été 2019 pour représenter environ 20 000 membres de la GRC en service au Canada et à l'étranger. Il s'agit du plus important organisme canadien de relations de travail dans la police et le deuxième en importance en Amérique du Nord. La FPN constitue la première association nationale indépendante à représenter les membres de la GRC.
À propos de la Fédération de la police nationale :
La Fédération de la police nationale (FPN) a été accréditée à l'été 2019 pour représenter environ 20 000 membres de la Gendarmerie royale du Canada (GRC) en service au Canada et à l'étranger. Il s'agit du plus important organisme canadien de relations de travail dans la police et le deuxième en importance en Amérique du Nord. La FPN constitue la première association nationale indépendante à représenter les membres de la GRC.
La FPN vise à améliorer la sécurité de la population canadienne en s'efforçant d'améliorer le matériel et la formation et d'obtenir des mesures de soutien additionnelles pour nos membres qui ont été victimes d'un sous-financement depuis bien trop longtemps. L'augmentation des ressources et du financement de la GRC contribuera à une plus grande sécurité et à une meilleure qualité de vie des collectivités grandes ou petites que la GRC sert, partout au Canada.
Pour en savoir davantage, consultez le https://npf-fpn.com/
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SOURCE Fédération de la police nationale
Personne-ressource pour les médias : Fabrice de Dongo, Gestionnaire, Relations avec les médias, [email protected], 647-274-7118
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