Organismes régionaux de lutte contre le décrochage - Le Parti Québécois prend acte de la volte-face du ministre de l'Éducation et lui demande d'agir rapidement
QUÉBEC, le 22 sept. 2015 /CNW Telbec/ - Le député de Lac-Saint-Jean et porte-parole du Parti Québécois en matière d'éducation, de recherche et de persévérance scolaire, Alexandre Cloutier, prend acte de la volte-face du ministre de l'Éducation, François Blais, dans le dossier de la lutte contre le décrochage, et lui demande de mettre en œuvre rapidement son engagement de sauver l'ensemble du réseau des instances régionales de concertation (IRC) sur la persévérance scolaire et la réussite éducative.
« Le ministre de l'Éducation revient à la raison et prend l'engagement, à l'Assemblée nationale, de sauver "l'ensemble du réseau" de 20 organismes régionaux qui luttent contre le décrochage scolaire au Québec. Bien que je salue cette volte-face, le temps presse. Au moment où l'on se parle, près de la moitié des organismes ont déjà fermé leurs portes, tandis que les autres ont effectué d'importantes réductions de leur effectif. L'année scolaire débute, et des services ne sont plus offerts aux élèves ni à leurs parents. Le ministre doit agir rapidement », a insisté Alexandre Cloutier.
Le député de Lac-Saint-Jean a rappelé que de nombreux partenaires - le Secrétariat à la jeunesse, les conférences régionales des élus, les forums jeunesse régionaux, les commissions scolaires, les cégeps, les universités, etc. - participaient au financement des IRC avant d'être abolis ou victimes des coupes du gouvernement libéral. « Le ministre de l'Éducation doit débloquer les sommes nécessaires pour remplacer ces contributions s'il souhaite préserver l'ensemble du réseau et respecter son engagement », a-t-il précisé.
Le Parti Québécois déplore cependant l'improvisation qui a perturbé tous les acteurs de la réussite scolaire au Québec au cours des derniers mois. « Il a fallu dénoncer la situation pour que le gouvernement agisse. Il a fallu attendre la fermeture de plusieurs organismes, le congédiement de dizaines d'employés et l'intervention de l'opposition officielle pour que le gouvernement réalise enfin qu'il se tirait dans le pied en coupant dans la lutte contre le décrochage. Si le ministre de l'Éducation avait écouté davantage les gens sur le terrain dès le départ, nous n'en serions pas là », a conclu Alexandre Cloutier.
SOURCE Aile parlementaire du Parti Québécois
Antonine Yaccarini, Directrice adjointe aux relations avec les médias, Aile parlementaire du Parti Québécois, 418 643-2743
Partager cet article