Où est la sensibilité de ce gouvernement pour la culture?
QUÉBEC, le 12 juin 2014 /CNW Telbec/ - La députée de Joliette et porte-parole de l'opposition officielle en matière de culture et de communications, Véronique Hivon, dénonce les coupes aveugles de 20 % des crédits d'impôt dans le milieu des arts et de la culture. Cinéma et télévision, doublage, spectacles et édition passeront au couperet.
« La culture constitue, avec notre langue et notre histoire, le ciment de l'identité québécoise et les œuvres de nos artisans sont sources de grande fierté pour tous les Québécois. C'est pour la protéger que nous avons négocié des ententes internationales qui l'excluent des obligations commerciales, a mentionné Véronique Hivon. En nous donnant des avantages compétitifs comme les crédits d'impôt, nous permettons la production et la diffusion de notre culture. »
La ministre de la Culture et des Communications s'est dite satisfaite du budget Leitão, insistant sur un maigre investissement de 2,3 M$ et la réalisation de la stratégie numérique, un projet préparé par le gouvernement du Parti Québécois et amputé de 40 M$ par les libéraux. Pour sa part, le ministre des Finances a minimisé les conséquences des coupes, tout en reconnaissant qu'il n'avait pas mené d'étude d'impact avant de les inscrire à son budget.
« Les compressions annoncées auront un effet sur tous les secteurs de la culture, mais l'exemple de la production télévisuelle et cinématographique est probant : 75 M$ de moins dans ce milieu où chaque dollar compte, c'est effectivement une catastrophe!, a ajouté la porte-parole. En tout, c'est 85 M$ qui disparaissent du milieu de la culture, et la ministre répond à cela par un investissement supplémentaire de 2,3 M$? Le compte n'y est pas! »
Les crédits d'impôt en question ont permis, entre autres, la production des films de Xavier Dolan, célébré à Cannes, ou de Daniel Roby, dont le Louis Cyr a fracassé des records au guichet, mais aussi de séries télévisées comme Unité 9 et Toute la vérité, ou d'émissions jeunesse comme 1, 2, 3… Géant.
« Ces productions rayonnent, tant par leur qualité que par leur popularité, et font notre fierté. Elles sont partie intégrante de la vie de millions de Québécoises et de Québécois, qui s'inquiètent de leur disparition potentielle. La ministre de la Culture et des Communications a pourtant déclaré en début de mandat qu'elle voulait être une battante de la culture, se battre pour les sous et pour les producteurs. Où est passée cette battante? Comment la ministre peut-elle cautionner la décision de son gouvernement? », a conclu la députée de Joliette.
SOURCE : Aile parlementaire du Parti Québécois
Antonine Yaccarini
Attachée de presse
Aile parlementaire du Parti Québécois
418 643-2743
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