Ouverture officielle de la résidence Omer Deschênes - Le Centre de
Réhabilitation BonSecours se dote d'un outil performant d'intégration sociale
MONTRÉAL, le 25 janv. /CNW Telbec/ - Avec l'ouverture de la résidence Omer Deschênes, le Centre de Réhabilitation BonSecours pour alcooliques et toxicomanes sans domicile fixe sera doté d'un outil performant pour l'intégration sociale de sa clientèle. La nouvelle résidence compte 23 logements d'intégration sociale supervisés pour la clientèle qui est passée auparavant par la désintoxication et la thérapie interne au Centre Bonsecours.
"Après 36 ans d'efforts pour venir en aide à notre clientèle, nous amorçons une nouvelle ère où plus de clients seront accompagnés dans le continuum de services propre au Centre BonSecours. L'excellente collaboration entre l'architecte, l'entrepreneur et le Centre aura permis de créer un bâtiment qui répond parfaitement aux besoins de nos clients. Ces derniers pourront désormais vraiment refaire l'apprentissage de leur autonomie et contribuer à la collectivité dans la dignité", a déclaré Josée Ricard, directrice générale du Centre BonSecours lors de l'ouverture officielle de la Résidence Omer Deschênes.
La Centre Bonsecours s'adresse à une clientèle sans domicile fixe ou à risque de le devenir, composée d'hommes de plus de 25 ans déterminés à accepter de l'aide et à suivre toutes les étapes qui les mèneront à l'intégration sociale. Ils font face à des problèmes d'itinérance, de pauvreté extrême, d'alcool, de drogues dures et, souvent, de santé mentale. Le Centre BonSecours est unique dans le sens où il offre un continuum de services par étape, sous un même toit : la désintoxication, la thérapie à l'interne et l'intégration sociale supervisée en appartements.
"Avec une clientèle telle que celle de BonSecours, une préparation adéquate et un programme de thérapie de qualité, sont indispensables pour obtenir un succès lors du passage des résidents en logement social. Faire passer des hommes directement de la rue à un logement social sans une préparation sérieuse serait voué à l'échec! L'idée d'offrir dans le même centre la thérapie et le logement supervisé dans une perspective à long terme offre un potentiel de réhabilitation beaucoup plus élevé", selon Stéphane Proulx, médecin-psychiatre, chef de l'urgence psychiatrique et chef adjoint du département de psychiatrie de l'Hôpital Maisonneuve-Rosemont qui collabore de près avec le Centre BonSecours.
Pierre C. résidant à BonSecours depuis 8 mois tenait à témoigner de ce qu'il vit maintenant : "Je suis ce qu'on appelle un itinérant pur et dur. Sept années dehors, à dormir sur un carton. Je n'allais même pas dans les refuges. Complètement accro aux drogues dures. Complètement enraciné dans un monde parallèle. Quand je suis entré dans mon logement de la résidence, la seule pensée que j'ai eue était que je ne mérite pas ça, que c'est trop beau. Là, je règle mon dossier criminel, je commence mes travaux compensatoires. Quand j'ai décidé d'embarquer dans une thérapie en mai dernier, je n'aurais même pas osé rêver de ce qui m'arrive aujourd'hui."
Pour André L. résidant à BonSecours depuis 13 mois l'histoire bascule du bon côté : "Après ma séparation d'avec ma femme et mes 2 enfants en 1995, tout s'est écroulé. Depuis, je ne les ai plus jamais revus. Ma vie de rue a commencé. Beaucoup trop d'alcool et beaucoup trop de drogues dures. Peu à peu, j'ai complètement décroché de la vie. Là, je suis à la résidence Omer Deschênes. J'ai encore de la difficulté à me rendre compte de tout le chemin parcouru. C'est encore plus ou moins réel. Bien que l'ajustement soit tout de même difficile et que mon moral me joue parfois des tours, je suis bien décidé à me battre...et gagner."
À propos du Centre de réhabilitation BonSecours
Inauguré en 1974 avec l'aide des Frères de Saint-Gabriel, le Centre s'est d'abord établi rue Bonsecours dans le Vieux-Montréal, puis dans le quartier de la Pointe-Saint-Charles et enfin à Montréal-Nord au 11130, boulevard Pie-IX. La nouvelle résidence Omer Deschênes est jouxtée à la maison de thérapie Bonsecours. Elle compte 23 logements supervisés. Information à bonsecours.info
Renseignements: Caroline Couillard, Morin Relations Publiques, (514) 289-8688, poste 233, Cell. (514) 755-5729, [email protected]; Eve Cardinal, Morin Relations Publiques, (514) 289-8688, poste 234, Cell. (514) 755-5729, [email protected]; Source: Centre de réhabilitation BonSecours
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