Palmarès IRB 2010 des leaders - Régis Labeaume et Steven Guilbeault, No. 1 et
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QUÉBEC, le 1er mars /CNW Telbec/ - L'élément marquant qui ressort du 2e palmarès des leaders de l'IRB (www.indicedebonheur.com) est sans contredit l'absence, justement, de leadership, 29 % des répondants affirmant qu'il n'y en a aucun en hausse de 3% par rapport au palmarès de 2007.
En 2010, seulement 12 personnalités ont recueilli plus de 1% de mentions comparativement à 22 en 2007 malgré que l'enquête de 2010 comprenait 234 répondants de plus.
Le maire et l'écologiste. . . et le voyageur de l'espace
La popularité du maire de Québec (8,7% des mentions) ne se dément pas et déborde la simple région de Québec, 46% des répondants ayant mentionné monsieur Labeaume provenant de cette ville alors que 38% proviennent de l'extérieur de la grande région de Québec.
La notoriété et la crédibilité de Steven Guilbeault continuent de progresser, monsieur Guilbeault passant du 7e rang en 2007 au 2e en 2010 avec 6,6% des mentions. Cette ascension confirme une fois de plus l'importance qu'occupe maintenant l'environnement dans les préoccupations des citoyens et monsieur Guilbeault semble représenter cette voie.
Guy Laliberté occupe le 3e rang de ce palmarès avec 6,5% des mentions, soit la même position que pour celui de 2007.
Les performances d'Amir Khadir et de Jack Layton sont à la hausse alors que celles de Jean Charest, 4e en 2007 et surtout Pauline Marois, 1er en 2007 sont fortement en baisse. Le classement complet et l'analyse détaillée des résultats sont disponibles au www.indicedebonheur.com.
Un grand vide collectif
L'IRB a voulu pousser un peu plus loin la réflexion sur le leadership et l'avenir de la société québécoise et les constats sont bien tristes.
Ainsi, 78% des répondants considèrent qu'il n'y a actuellement aucun projet de société porteur et mobilisateur.
La presque totalité (93%) affirme que les gouvernements n'ont rien de stimulant à proposer à la population et que les politiciens ne se contentent que de gérer des budgets et se faire réélire.
Pire, les trois quarts des répondants (73%) considèrent que les valeurs que chérissent les Québécois sont principalement individuelles plutôt que collectives et seulement 8%, oui, 8% affirment que les Québécois, peu importe leurs origines et leur provenance, sont solidaires et partagent les mêmes valeurs sociales.
Par conséquent, la mobilisation est une notion qui s'évapore lorsque l'on constate que seulement 39% des répondants croient possible que la population puisse, le cas échéant, se mobiliser, se regrouper, faire front commun et manifester afin de faire pression sur le gouvernement pour qu'il change une décision impopulaire et/ou injuste.
La conséquence de ce désengagement et se manque de solidarité ne seront pas sans affecter l'avenir de la société, car à peine 13% des répondants croient que les générations futures pourront bénéficier des mêmes avantages que ceux dont nous jouissons actuellement.
Pour Pierre Côté, fondateur de l'IRB, tous ces résultats, sans être surprenants, sont un peu affligeants et démontrent un malaise profond au sein de la société québécoise.
D'une part, la notion de confiance est disparue ce qui fait qu'il existe un écart énorme entre le pouvoir de nos dirigeants et le niveau de crédibilité et de confiance que la population leur accorde. Cette situation explique en bonne partie le désintérêt, le désenchantement et, conséquemment, la recrudescence de l'individualisme. À l'opposé, les mots collectifs, solidarités et mobilisations perdent de plus en plus leur sens. Cette situation est malsaine et ne peut que mener vers une dérive démocratique qui semble déjà amorcée".
Le système de santé : Entre optimisme et fatalisme
L'enquête de l'IRB démontre que les deux clans sont au coude à coude, 46% des répondants croyant que le Québec pourra maintenir encore longtemps son système de santé gratuit alors que 50% affirment le contraire.
Aussi, l'idée du ticket modérateur pour les visites à l'urgence semble faire son chemin, les deux tiers des Québécois (66%) de disant disposés à payer pour une visite à l'urgence alors que 31% ne sont pas prêts à payer un sou.
La répartition des montants à payer et l'analyse des intentions par segments de la population sont disponibles au www.indicedebonheur.com tout comme l'analyse des réponses donnée à12 questions selon l'orientation politique des répondants.
Pour tout savoir sur les résultats de cette enquête de l'IRB, consultez le site www.indicedebonheur.com
Cette enquête a été réalisée entre le 11 décembre 2009 et le 26 janvier 2010 auprès de 1464 répondants, ce qui lui confère une marge d'erreur de 2,2 % 19 fois sur 20.
Renseignements: et entrevues : Pierre Côté, IRB*; *L'IRB est une marque enregistrée appartenant à Côté communication conseil, (418) 524-7375, [email protected]
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