"Par respect pour les citoyens, la ministre doit rendre public le rapport du
BAPE sur le projet Turcot." - Louise Harel

MONTRÉAL, le 8 oct. /CNW Telbec/ - Le 11 septembre dernier, le Bureau d'audiences publiques sur l'environnement (BAPE) a déposé à la ministre du Développement durable, de l'Environnement et des Parcs le rapport sur le projet de réaménagement du complexe Turcot.

"Quoiqu'elle ait 60 jours de délai, la ministre doit rendre public le rapport le plus rapidement possible par respect pour les citoyens. Les citoyennes et les citoyens du Sud-Ouest ne peuvent pas attendre la veille de Noël l'annonce de leur expropriation", a déclaré Louise Harel, chef de Vision Montréal et candidate à la mairie. "Les impacts sont trop importants pour la ville de Montréal pour que la ministre attende un mois de plus. Il faut mettre cartes sur table dès maintenant", a-t-elle ajouté.

Benoit Dorais, candidat à la mairie de l'arrondissement du Sud-Ouest affirme que ce projet est un stress très important pour les résidants de son arrondissement. "Les expropriations, mais aussi l'arrivée d'une autoroute à hauteur des immeubles éventera notre quartier alors que nous sommes déjà isolés de Montréal", a-t-il renchéri. "Le 2 novembre, mon équipe veut s'adjoindre d'experts pour démontrer la possibilité d'un autre Turcot", a annoncé Benois Dorais.

"L'échangeur Turcot peut devenir une structure sculpturale digne du nom d'ouvrage d'art comme on le fait partout dans le monde aujourd'hui. Ce n'est pas avec des tas de terre, qui vont au contraire l'enterrer, l'écraser et le disloquer davantage, et pour longtemps, qu'on va pouvoir "revamper" le quartier du Sud-Ouest", a plaidé Monsieur Jean Décarie, urbaniste retraité.

Monsieur Pierre Gauthier , professeur agrégé au département de géographie, urbanisme et environnement de l'Université Concordia, indique, quant à lui, que "les scénarios que nous avons mis de l'avant démontrent qu'il est possible d'épargner les quartiers assiégés par l'échangeur Turcot. Il y a des alternatives qui leur permettront de développer leur trame résidentielle, de créer des espaces collectifs et économiques et de renforcer les connexions entre les différents quartiers, tout en diminuant les impacts dus à la poussière, au bruit et aux émanations."

"La publication du rapport du BAPE est très importante. Le rapport doit démontrer que le projet du complexe Turcot répond aux objectifs fixés par la Ville de Montréal dans son plan de transport, son plan d'urbanisme, son plan de développement durable", a signalé David B. Hanna, candidat de l'Équipe Harel au poste de conseiller de ville dans le district Notre-Dame-de-Grâce et professeur au programme d'urbanisme et directeur des études supérieures en études urbaines et touristiques à l'Université du Québec à Montréal. "La diminution de 20 % du nombre d'autos et de 25 % des gaz à effets de serre est prioritaire pour la qualité de vie de tous les Montréalais", a conclu David B. Hanna.

L'équipe Harel exige la publication du rapport du BAPE par respect pour tous les citoyens et citoyennes qui seront affectés par le réaménagement du complexe Turcot. "Les experts le disent : des alternatives au projet actuel existent. Le 2 novembre, mon administration entend défendre les citoyennes et citoyens en s'appuyant sur l'analyse des experts pour que le projet Turcot soit une occasion de développer le Sud-Ouest, et tout Montréal, de façon durable", a conclu Louise Harel.

Payé et autorisé par Me Martin Janson , agent officiel

Renseignements: Marie-Hélène d'Entremont, Équipe Harel - Vision Montréal, [phone], Cell.: [phone]