Parlons-en... Dites-le don de vive voix !

SHERBROOKE, QC, le 23 oct. /CNW Telbec/ - La 16e cérémonie hommage aux Donneurs se déroule ce 23 octobre 2009 à la Cathédrale Saint-Michel de Sherbrooke sous le Haut-patronage d'honneur du Lieutenant-gouverneur du Québec Monsieur Pierre Duchesne , en présence de Monsieur Jean Charest , Premier ministre du Québec. Monsieur Duchesne et Monsieur Charest sont accompagnés par Monsieur François Charpentier, Directeur général adjoint de la Sûreté du Québec, Monsieur Gaétan Labbé, Directeur du Service de police de la Ville de Sherbrooke et Monsieur Serge Bélisle, Directeur du Service de police de la Ville de Québec. À cette occasion, deux cents un (201) Donneurs sont honorés à titre posthume en présence de leur famille.

L'Association Canadienne des Dons d'Organes (ACDO) profite de l'occasion pour rappeler à la population du Québec et du Canada l'importance de parler du don d'organes et surtout d'en parler en famille, entre collègues et amis. Lorsque votre décision est prise, dites-le don de vive voix. Dites à vos proches que cela vous tient à cœur et qu'il est important de respecter votre choix.

    
    Quelques statistiques qui font réfléchir :

    - Près de 50 personnes en attente d'une transplantation décèdent chaque
      année au Québec;
    - Le nombre de personnes en attente a augmenté de 34% depuis 10 ans;
    - Le nombre de donneurs potentiels, soit environ 1% des décès au Québec
      survenant à l'hôpital, est inférieur à la demande (au 31 décembre 2008,
      1,159 personnes étaient inscrites sur la liste d'attente pour une
      transplantation).  C'est pourquoi chaque consentement compte.
    - Selon un sondage Impact Recherche réalisé en 2008, il existe toujours
      un écart important entre la volonté exprimée en faveur du don d'organes
      (9 personnes sur 10) et l'action de signer (5 personnes sur 10), d'où
      l'importance de dire à vos proches que le don d'organes est une
      décision qui vous tient à cœur;
    - Plus du quart des familles de donneurs potentiels refusent le don,
      entre autres raisons parce que les volontés de leur proche n'étaient
      pas connues au moment du décès.
    

Renseignements: Diffuseur: Richard Tremblay, ACDO, [phone], [phone]; Source: Brigitte Junius, Québec-Transplant, [phone]