Partage du réseau cyclable : Alex Norris déçu du manque de volonté de l'administration Tremblay
MONTRÉAL, le 5 juill. 2012 /CNW Telbec/ - Le conseiller du Mile End et commissaire à la Commission permanente sur le transport et les travaux publics, Alex Norris, est déçu de la réponse du comité exécutif sur les 15 recommandations sur le partage du réseau cyclable montréalais votées unanimement par la commission en avril dernier. « Bien que nous soyons heureux que plusieurs recommandations aient été acceptées, notamment d'interdire les scooters électriques sur le réseau cyclable, nous ne comprenons pas pourquoi l'administration Tremblay s'est refusée à légaliser dès maintenant les aides à la mobilité motorisée et les fauteuils roulants, préférant attendre les résultats du projet pilote mené par l'Institut national de la santé publique. Cela dénature le souhait des commissaires d'accommoder tout de suite cette clientèle vulnérable qui ne nuit pas aux cyclistes de par leur faible présence sur le réseau cyclable », a déclaré Alex Norris.
Un constat d'échec
Fait étonnant, l'administration Tremblay a reconnu officiellement qu'il n'atteindra pas sa cible de 400 nouveaux kilomètres de voies cyclables qu'elle s'était elle-même fixée dans son Plan de transport de 2008. « Ce constat d'échec est problématique quand on sait que plusieurs pistes cyclables ont largement dépassé leur capacité d'utilisateurs aux heures de pointe. Il existe encore peu d'alternatives et certaines brisures dans le réseau cyclable en limitent son utilisation. C'est notamment le cas de la piste cyclable sur De Maisonneuve Ouest où un pont cyclable près du métro Vendôme permettrait d'éviter la traversée de trois intersections dangereuses. C'est dommage, car les voies cyclables ne coûtent qu'une fraction de ce qu'on investit chaque année dans le réseau routier montréalais », a poursuivi Alex Norris.
Sortir les pistes cyclables des parcs
Enfin, le comité exécutif n'a pas non plus entériné la recommandation unanime des commissaires de favoriser des pistes cyclables qui contournent les parcs. La présence de pistes cyclables dans nos parcs génère souvent des conflits et diminue la qualité de vie des autres usagers qui veulent profiter de la quiétude de ces espaces verts. De plus, ces pistes cyclables ne peuvent être ouvertes l'hiver, car nous endommagerions alors les arbres et autres végétaux en y mettant du sel essentiel à la sécurité des cyclistes. « Cette limitation est très problématique au cœur du Plateau-Mont-Royal, où le principal axe cyclable nord-sud, la route verte #1, passe dans les parcs Laurier et Lafontaine. Cette situation est d'autant plus embêtante qu'il s'agit du principal axe cyclable nord-sud de l'île de Montréal et que le tronçon actuel sur le Plateau fera partie du futur sentier cyclable et pédestre du Grand Montréal, annoncé en grande pompe par le gouvernement du Québec et le maire Tremblay la semaine dernière. Nous devons saisir cette opportunité pour créer un lien cyclable nord-sud, de grande capacité et ouvert à l'année », a conclu Alex Norris.
Catherine Maurice
Attachée de presse de la 2e opposition
514 872-3153 ou 514 601-5542
[email protected]
Partager cet article