Partenariat entre le gouvernement et Bombardier - « Le gouvernement libéral s'est fait avoir comme un enfant d'école » - François Legault
QUÉBEC, le 29 oct. 2015 /CNW Telbec/ - Le chef de la Coalition Avenir Québec et député de L'Assomption, François Legault, a qualifié de « mauvaise » l'entente survenue entre le gouvernement du Québec et Bombardier pour assurer la pérennité des activités liées aux avions CSeries.
D'après le chef caquiste, l'investissement d'un milliard de dollars de l'État par l'entremise d'Investissement Québec repose uniquement sur le succès du programme d'avions CSeries, ce qui constitue un pari très risqué pour les Québécois, s'est inquiété M. Legault.
« Bombardier a trois grandes divisions. Deux qui vont bien, la division Transports et la division Avions d'affaires, mais une qui a de grandes difficultés, soit les avions commerciaux de la CSeries. Cette division est dans un marché très risqué puisqu'on parle d'un nouvel avion qui est en compétition avec deux géants de l'aéronautique : Boeing et Airbus. Au lieu d'investir dans l'ensemble de Bombardier, le Québec investit 1 milliard de dollars américains dans la seule division qui connait de graves difficultés. C'est simple, le gouvernement a mal négocié », a déclaré François Legault au Salon Bleu.
Selon le chef du deuxième groupe d'opposition, il est clair que ce partenariat présente davantage de risques que de bénéfices pour les Québécois. Actuellement aux prises avec des problèmes de liquidités, le gouvernement libéral aurait dû consacrer ses énergies à préserver les trois divisions de Bombardier.
« Le gouvernement libéral s'est fait avoir comme un enfant d'école! Un investissement dans Bombardier aurait permis à tous les Québécois de bénéficier des atouts de la division des Transports et de la division des Avions d'affaires de Bombardier. Le premier ministre est tout simplement incapable d'expliquer pourquoi le gouvernement s'expose seul aux risques de la CSeries », a précisé François Legault.
Le chef de la CAQ a donné comme exemple l'investissement du gouvernement américain dans le géant de l'automobile General Motors (GM), en 2008. Contrairement au gouvernement du Québec, l'État américain n'avait pas pris un risque mal calculé avec l'argent des contribuables. « Lorsque le gouvernement américain a investi dans GM, il n'a pas investi dans les modèles d'automobiles qui étaient des mauvais vendeurs. Il a investi dans l'entièreté de GM, qui comprend de bons actifs et des actifs plus risqués. Le premier ministre aurait dû faire la même avec chose avec Bombardier est pas seulement investir uniquement dans la CSeries », a conclu François Legault.
SOURCE Aile parlementaire de la Coalition Avenir Québec
Guillaume Simard-Leduc, Attaché de presse, Chef de la Coalition Avenir Québec, 581-888-3946, [email protected]
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