Parti Vert du Québec - Pour un appel au calme

MONTRÉAL, le 20 juin 2012 /CNW Telbec/ - Nous vivons, actuellement, une véritable crise sociale au Québec. Une crise étudiante qui n'en finit plus, une Commission Charbonneau qui ouvre une boîte de Pandore sur le milieu de la construction, un parti au pouvoir qui est en chute libre et dont le taux d'insatisfaction des électeurs envers son administration est à son plus élevé.

La crise étudiante, en particulier, a fait couler beaucoup d'encre. Et elle a surtout créé un environnement propice à l'élection surprise dans Argenteuil d'un candidat du Parti Québécois, donc dans un château fort libéral. Et après un haut fait d'arme de la sorte, il serait de bon aloi de reposer les troupes. Mais de plus, de nombreuses raisons plaident en faveur d'un retour temporaire à la paix sociale pour la saison estivale. Dans un premier temps, il me semble qu'après plus d'une centaines de soirées de manifestation, les associations étudiantes doivent donner « congé » à leurs membres pour la saison estivale, car la mobilisation sera fort peu convaincante au cours des mois de juillet et août. Notamment à cause des emplois étudiants et du retour de ces derniers dans leur région respective.

Notons aussi les manifestations festives et sportives qui pourraient affecter négativement l'économie montréalaise. Si Gilbert Rozon, à tort ou à raison, a voulu rencontrer les associations étudiantes, c'est avant tout pour des raisons de sécurité, lesquels ont un impact direct sur l'économie de la métropole québécoise. Et finalement, d'un point de vue stratégique, si les associations étudiantes veulent avoir gain de cause dans leurs revendications, elles devront s'investir davantage dans une éventuelle élection générale cet automne. Et, il est certain que des députés du Parti vert du Québec appuieraient une révision des frais de scolarité à l'université, afin de légiférer en faveur de la gratuité.

Voici donc l'appel que je fais aux associations étudiantes et à tous les Québécoises et Québécois qui souhaitent se débarrasser de l'actuel gouvernement : gardez vos casseroles pour l'automne prochain et assurez-vous d'élire un parti qui règlera vraiment cette crise sociale de manière permanente!

Claude Sabourin
Chef et porte-prole
Parti vert du Québec
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