Participation des entreprises au financement de l'éducation postsecondaire

Une mesure fiscale obligatoire est nécessaire

QUÉBEC, le 4 nov. /CNW Telbec/ - L'Association des étudiantes et des étudiants de Laval inscrits aux études supérieures (ÆLIÉS) et la Confédération des associations d'étudiants et étudiantes de l'Université Laval (CADEUL) réagissent aux propos du recteur de l'Université Laval dans Le Soleil du 3 novembre.

Alors qu'en commission parlementaire le recteur affirmait l'urgence d'instaurer « des solutions plus globales au lieu de mesures ponctuelles et pointues » pour accroître la participation des entreprises au financement des universités, il est étonnant de le voir aujourd'hui dénaturer sa propre position. « Il est décevant de constater l'ajout d'un caractère volontariste à la participation des entreprises dont les effets sur le financement nous ramèneraient au statu quo », affirme François Carbonneau, vice-président aux affaires externes de la CADEUL.

Par ailleurs, la réaction négative de la Fédération des chambres de commerce du Québec et du Conseil du patronat présage l'échec garanti d'une mesure rendue volontaire. « Aucune mesure volontaire ne peut assurer ni une quantité de fonds suffisante ni une répartition équitable des ressources dans l'ensemble des disciplines universitaires. Il est impératif qu'une contribution des entreprises soit redistribuée par la grille de financement des universités » rappelle David Chamberland, vice-président aux affaires externes de l'ÆLIÉS.

D'ici la Rencontre des partenaires de l'éducation, la CADEUL et l'ÆLIÉS espèrent que le recteur saura préserver la cohérence de ses propos en réitérant le caractère obligatoire d'une contribution fiscale des entreprises au financement de l'éducation postsecondaire.

La CADEUL et l'ÆLIÉS représentent plus de 40 000 étudiants et étudiantes de l'Université Laval, tous cycles confondus.

Renseignements:

Justine Lecomte-Rousseau, vice-présidente aux communications, CADEUL, 418-929-7934, [email protected], www.cadeul.com