Pauline Marois veut revoir les indemnités de départ pour les députés qui abandonnent leurs électeurs en cours de mandat
LÉVIS, QC, le 23 juill. 2012 /CNW Telbec/ - La chef du Parti Québécois, Pauline Marois, veut revoir les indemnités de départ que reçoivent les députés qui ne complètent pas le mandat pour lequel ils ont obtenu la confiance de leurs électeurs.
« Lorsqu'on fait le choix de se porter candidat à une élection, on le fait avec le goût de servir ses citoyens, de se dévouer pour eux. Les abandonner en cours de route, pour des motifs très souvent discutables, ce n'est pas faire honneur à son engagement. Il faut donc établir le principe suivant : un élu qui abandonnera en cours de route le mandat que ses concitoyens lui ont confié ne recevra pas d'indemnités », a déclaré Pauline Marois. La possibilité que des pénalités soient imposées au régime de retraite en cas de départ en cours de mandat devrait également être examinée.
« Ce n'est plus le temps de dire : "C'est toujours comme ça que ça s'est fait". Nous devons entendre les Québécois et changer », a ajouté la chef du Parti Québécois, soulignant que les contribuables jugent inconcevable que des primes de plusieurs milliers de dollars soient versées à des ministres ou députés qui démissionnent quatre ou six mois après une élection générale. Par exemple, elle a rappelé l'entente liant le chef Jean Charest et l'ancienne ministre Monique Jérôme-Forget. Cette dernière a quitté en avril 2009, quatre mois seulement après avoir été élue.
Chaque démission représente un coût énorme pour les contribuables québécois parce que cela provoque la tenue d'une élection partielle. Depuis la dernière élection générale en décembre 2008, on estime entre 4,5 et 5 millions de dollars le coût pour la tenue de neuf élections partielles.
Pour effectuer un tel virage, une modification législative à la Loi sur l'Assemblée nationale est nécessaire. « Il est de tradition que ce genre de changement se fasse à l'unanimité des partis. J'enjoins donc les chefs de toutes les autres formations politiques à se prononcer sur ce principe dès maintenant », a conclu Pauline Marois.
SOURCE : PARTI QUEBECOIS
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Parti Québécois
Renseignements :
Manuel Dionne
Attaché de presse
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