Pénurie de psychologues dans le réseau public : Dépôt d'une pétition à l'Assemblée nationale
MONTRÉAL, le 20 oct. 2015 /CNW Telbec/ - C'est aujourd'hui que le porte-parole de la 2e opposition en matière de santé et député de Lévis, M. François Paradis, déposera une pétition signée par plus de 3300 personnes. Cette pétition vise à demander au gouvernement de rétablir la prime d'attraction et de rétention des psychologues dans le réseau public et de trouver un moyen permanent, pour attirer et retenir les psychologues dans ce même réseau.
Le président de l'Association des psychologues du Québec (APQ), M. Charles Roy, salue la démarche citoyenne du psychologue Olivier Pelletier auprès du député Paradis. « Depuis le 1er avril dernier, les psychologues de partout au Québec se sont mobilisés pour informer la population, les médias et les élus de la décision injustifiée du ministre de la santé de ne pas reconduire la prime d'attraction et de rétention des psychologues. » Rappelons que la fin de la prime a eu pour effet de diminuer de 10% le salaire des psychologues du secteur public. Pourquoi le ministre, qui sait qu'il y a une grave pénurie de psychologues dans le secteur public, fait aujourd'hui de cette prime salariale un enjeu de négociation de la convention collective alors qu'il a reconduit la prime des pharmaciens en avril dernier ? Il semble que les psychologues, qui sont des docteurs en santé mentale, ne jouissent pas de la même reconnaissance par le ministre Barrette que d'autres professionnels de la santé.
Une fois la pétition déposée, les psychologues entameront un mouvement de boycott des stages des étudiants en psychologie. Le président de l'APQ est sans équivoque : « Le temps est maintenant venu de passer à un moyen plus musclé pour faire entendre nos revendications et de procéder à l'arrêt des stages pour 2016-2017. Ce qui implique, dès l'automne, l'annulation des étapes de sélection des candidatures, incluant les journées de portes ouvertes. Cette action en est une de solidarité et de responsabilité. »
En conclusion, M. Roy affirme que : « Quelques semaines après le dépôt du Plan d'action en santé mentale, le ministre de la santé doit faire le premier geste nécessaire à la réussite de son plan, c'est-à-dire s'assurer qu'il y ait assez de psychologues pour répondre aux besoins des citoyens. »
SOURCE Association des psychologues du Québec
M. Charles Roy: 514 353-7555, [email protected]
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