Pérennité de l'industrie forestière de l'Abitibi-Témiscamingue - Une rencontre encourageante entre la Fédération de l'industrie manufacturière (CSN) et Laurent Lessard
VAL D'OR, QC, le 23 juin 2016 /CNW Telbec/ - Les représentants de la FIM-CSN sont sortis satisfaits d'une rencontre portant sur la pérennité de l'industrie forestière qui a eu lieu hier avec le ministre des Forêts, de la Faune et des Parcs, Laurent Lessard. Les porte-parole de la FIM-CSN, qui étaient accompagnés des présidents des syndicats de Résolu Senneterre, de la scierie Bearn, de la scierie Val d'Or, de Temfor et de Tembec Senneterre, ont pu profiter d'une rencontre de deux heures avec le ministre Lessard, Luc Blanchette, ministre responsable de la région, et Guy Bourgeois, député de l'Abitibi-Est.
Les représentants syndicaux font état d'une rencontre constructive et encourageante pour l'avenir de l'industrie forestière dans la région. Bien que le gouvernement ait mis en place des mesures d'allègement pour l'industrie lors du dépôt du dernier budget, quelques éléments devraient être revus et corrigés.
Les représentants syndicaux ont eu l'occasion de faire connaître leurs demandes au ministre, notamment sur les besoins de garanties d'approvisionnement à long terme. À court terme, les syndicats demandent un meilleur usage des volumes non récoltés (VNR), alors que d'autres organisations demandent à ce que 75 % des VNR soit confiés au Bureau de mise en marché des bois (BMMB) pour une enchère. « Cette façon de faire ne correspond pas à la règle de répartition de la possibilité forestière prévoyant que 25 à 30 % doit être mis en marché, tandis que les 75 % restant doivent être octroyés en garanties d'approvisionnement. Appliquer la règlementation habituelle permettrait à chaque compagnie d'obtenir un certain volume et ainsi d'assurer la poursuite de leurs activités », explique Alain Lampron, président de la FIM-CSN.
Le ministre a également été sensibilisé aux problèmes de surenchère et de revente du bois provenant du BMMB, principalement dans la région. Ce phénomène fait en sorte de gonfler le prix de la matière première. Les syndicats demandent que le ministre intervienne afin que les mises ne soient autorisées qu'en fonction des besoins des entreprises.
La FIM-CSN a également demandé aux représentants du gouvernement d'offrir à l'Abitibi-Témiscamingue les mêmes mesures dont profitent actuellement d'autres régions, notamment sur les tarifs hydroélectriques préférentiels. Pour Alain Lampron, « il est important que la région profite des mêmes mesures incitatives ou préférentielles qui s'appliquent ailleurs, afin d'aider à consolider de façon durable l'industrie. »
Finalement, la FIM-CSN a profité de l'occasion pour faire connaître ses 27 nouvelles positions adoptées le 9 juin dernier. « Nous sommes satisfaits de nos échanges avec le ministre, nous lui avons présenté nos nouvelles recommandations et il était attentif. Bien sûr, nous resterons vigilants pour l'avenir, les travailleurs et les travailleuses ont besoin de plus que des paroles, il va falloir que les actions suivent », conclut Alain Lampron.
À propos
La Fédération de l'industrie manufacturière (FIM-CSN) rassemble plus de 30 000 travailleuses et travailleurs au sein de 320 syndicats répartis partout au Québec.
Fondée en 1921, la CSN est composée de près de 2000 syndicats. Elle regroupe plus de 325 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations, ainsi que sur une base régionale dans treize conseils centraux.
SOURCE CSN
Jonathan Aspireault-Massé, Service des communications de la CSN, Cellulaire : 514 378-1753, Bureau : 514 598-2159; [email protected](z
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