Persévérance scolaire - Le mouvement collectif J'embarque poursuit sa mobilisation
« Il faut toujours viser la lune, car même en cas d'échec, on atterrit dans les étoiles »
- Oscar Wilde
MONTRÉAL, le 13 juin 2024 /CNW/ - En mai dernier, Fusion Jeunesse a lancé J'embarque, un mouvement collectif pour soutenir la persévérance scolaire et la réussite des jeunes provenant de toutes les communautés du Québec. L'ambition du mouvement consiste à élever la persévérance scolaire au rang des priorités nationales et à mobiliser la société civile dans la lutte au décrochage scolaire. Afin de donner le ton, d'échanger sur la façon de faire avancer la cause et de présenter l'impact de ses actions sur les jeunes, Fusion Jeunesse organise J'embarque pour la persévérance scolaire. L'événement, qui se tient aujourd'hui au siège social de la BMO, réunira (120) passionnés d'éducation, dont une majorité est composée de gens d'affaires de Montréal. Plusieurs ont déjà décidé d'embarquer !
En plus de découvrir des projets réalisés par des jeunes de Fusion Jeunesse, les participants pourront assister à un panel animé par madame Line Beauchamp, ministre de l'Éducation de 2010 à 2012. Les personnalités suivantes prendront la parole :
- madame Pauline Marois, première ministre du Québec de 2012 à 2014 et ministre de l'Éducation de 1996 à 1998 ;
- madame Michelle Courchesne, ministre de l'Éducation de 2007 à 2010 et en 2012 ;
- monsieur Grégoire Baillargeon, président de BMO Québec ;
- monsieur Gabriel Bran Lopez, président fondateur de Fusion Jeunesse.
Les panélistes s'exprimeront sur différents thèmes au cœur de la problématique du décrochage scolaire et du bien-être de nos jeunes, dont les compétences du futur, l'importance des politiques gouvernementales et la responsabilité civile de tous et toutes eu égard au développement de jeunes citoyens formés pour faire face aux nouveaux défis.
Une étude réalisée par les chercheurs Marie-Aimée Lamarche (Ph. D.), Luis Pena Ibarra (Ph. D.) et Marc-André Deniger (Ph. D.) de l'Université de Montréal pour le compte de Fusion Jeunesse révèle clairement que les élèves et les enseignants qui participent aux projets de Fusion Jeunesse partagent le même avis quant aux retombées positives du programme après y avoir participé. Précisons que près de 80% des élèves interrogés provenaient d'écoles publiques défavorisées du Québec (selon l'indice de milieu socio-économique [IMSE] de leur école) et que c'est précisément dans ces écoles que la lutte au décrochage scolaire doit être intensifiée, selon les experts.
L'enquête menée auprès de 421 jeunes et 81 enseignants met en relief les constats suivants :
- la très grande majorité des élèves qui participent à un projet de Fusion Jeunesse améliorent leurs résultats scolaires ;
- les élèves participants s'impliquent davantage dans la réalisation de leurs travaux scolaires ;
- les élèves participants ont l'impression que les enseignants les trouvent capables de réussir en classe, ce qui améliore grandement la prise de confiance en soi ;
- l'ensemble des élèves qui s'impliquent dans des projets de Fusion Jeunesse intègrent davantage l'ensemble des compétences du futur inscrites aux Programmes de formation de l'école québécoise (PFEQ) du primaire et du secondaire ;
- la majorité des élèves interrogé•es désire obtenir un Diplôme d'études secondaires (DES), dont 55 % soutiennent vouloir étudier à l'université !
« Ces constats sont extrêmement encourageants et nous incitent à poursuivre notre action. Quand un jeune s'implique dans ses travaux scolaires, qu'il obtient de meilleurs résultats et qu'il prend confiance en lui, il apprend à aimer l'école. Chez Fusion Jeunesse, nous croyons justement que la persévérance scolaire est la conséquence positive d'un jeune qui aime l'école. La formule a fait ses preuves. Continuons sur cette voie ; il reste tellement à accomplir ! », soutient Gabriel Bran Lopez, président fondateur de Fusion Jeunesse.
Rappelons que des données publiées récemment par le ministère de l'Éducation indiquent qu'il y a urgence d'agir pour s'assurer qu'un maximum de jeunes demeure à l'école. En effet, au printemps 2024, le taux d'absentéisme frôlait les 10 % chez les élèves des écoles primaires et secondaires publiques du Québec. Cette statistique laisse présager un désengagement des jeunes envers les études. Qui plus est, d'autres données illustrent que le nombre de jeunes qui quittent les études sans diplôme ni qualification est préoccupant. C'est particulièrement le cas chez les jeunes garçons, alors que 20 % d'entre eux ont abandonné les études secondaires pendant la pandémie. Chaque année, c'est plus de 13 000 jeunes qui quittent l'école sans diplôme ni qualification.
« Nos gouvernements ne peuvent pas tout faire, nos enseignants non plus. Plus que jamais, nos jeunes ont besoin que l'ensemble de la société se mobilise pour eux. Notre jeunesse, c'est notre avenir. Le Québec a besoin d'un électrochoc. Il faut que tous les acteurs de la société se saisissent de l'enjeu de la persévérance scolaire et du développement de nos jeunes. L'éducation demeure le meilleur levier d'un tissu social fort. Il faut garder nos jeunes sur les bancs d'école. Il en va de notre attachement à l'égalité des chances et à notre prospérité collective », affirme Grégoire Baillargeon, président de BMO Québec et président du Conseil d'administration de FJ.
Fondé en 2009 par Gabriel Bran Lopez, Fusion Jeunesse est un organisme international québécois engagé dans l'épanouissement des jeunes à travers l'éducation expérientielle. L'organisme sans but lucratif crée des partenariats innovateurs entre des écoles secondaires et des universités afin de soutenir la persévérance scolaire auprès des élèves en leur proposant des activités qui les interpellent. La formule est simple : Fusion Jeunesse recrute des étudiants universitaires, les embauche à titre de coordonnateurs et les affecte dans des écoles secondaires où les besoins sont importants afin d'implanter et de soutenir des projets qui motivent les jeunes à se surpasser. Ces projets les stimulent et les incitent à s'impliquer davantage dans leur réussite scolaire, développant ainsi un sentiment d'appartenance à leur école. Les étudiants universitaires travaillent dix, quinze ou trente heures par semaine auprès des jeunes, de septembre à juin. Depuis sa fondation, Fusion Jeunesse a rejoint plus de 200 000 élèves dans 750 établissements scolaires au Québec, en Ontario, au Nouveau-Brunswick, en France et au Sénégal.
Pour en savoir plus le mouvement J'embarque: https://jembarque.fusionjeunesse.org/
SOURCE Fusion Jeunesse
Renseignements et demandes d'entrevues : Diane Jeannotte, [email protected], 514 772-8019
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