Perspectives 2015-2018 des métiers et occupations de la construction dans la grande région de Montréal
MONTRÉAL, le 12 nov. 2015 /CNW Telbec/ - La Commission de la construction du Québec (CCQ) publie les Perspectives 2015-2018 des métiers et occupations de la construction. Cette publication fait état des perspectives professionnelles dans l'industrie de la construction dans chaque région, en regard des prévisions d'activité pour les trois prochaines années.
De façon générale, depuis le nouveau record d'activité établi en 2012, l'industrie de la construction connaît une baisse graduelle, qui se poursuivra sur l'horizon de 2015 à 2018. Malgré ce scénario, l'avenir demeure encore intéressant pour l'industrie de la construction. Pour l'ensemble du Québec, un nombre moyen annuel de 153 000 salariés actifs est attendu d'ici quatre ans, ce qui constituera tout de même un niveau exceptionnel, qui n'a été dépassé que sept fois depuis 40 ans.
Bien qu'affaiblis par la demande moins vigoureuse, les besoins de recrutement de main-d'œuvre demeureront encore importants. Ils découleront surtout du roulement des travailleurs toujours élevé dans l'industrie de la construction. En effet, les travailleurs cessent de travailler au moins temporairement en tant que salariés de la construction, que ce soit en raison de départs à la retraite, de changements d'industrie, de créations d'entreprises, etc. Au final, un besoin de l'ordre de 9 000 nouveaux travailleurs est prévu annuellement, à l'échelle du Québec, de 2015 à 2018, et ce, strictement pour combler les besoins de remplacement.
Perspectives pour la grande région de Montréal*
D'ici 2018, le volume de travail maintiendra entre 83 500 et 84 500 le nombre de travailleurs actifs, ce qui indique que l'emploi se maintient dans la région.
Bien que l'emploi reste stable et que la disponibilité actuelle des travailleurs soit élevée, le roulement notable de la main-d'oeuvre engendrera encore des besoins de recrutement. Le besoin annuel moyen de nouveaux apprentis et occupations sera de l'ordre de 6 100 pour la région du Grand Montréal, afin d'assurer le renouvellement de la main-d'oeuvre.
Bref, les perspectives professionnelles demeureront plutôt bonnes dans les différents métiers et occupations, pour les diplômés des écoles professionnelles. Dans plusieurs métiers, il faudra même prendre les moyens pour attirer suffisamment de nouveaux étudiants.
Pour consulter les Perspectives 2015-2018 des métiers et occupations de la construction, visitez le ccq.org sous l'onglet « Consultez les publications ».
*La grande région de Montréal correspond à la région de placement de Montréal, telle que définie dans le Règlement sur l'embauche et la mobilité dans l'industrie de la construction. Il regroupe les régions administratives de la Montérégie, de l'Île de Montréal, de Laval, de Lanaudière et des Laurentides (à l'exclusion de la portion entourant Mont-Laurier, classée dans la région de placement de l'Outaouais).
À propos de la Commission de la construction du Québec
Créée en 1987, la Commission de la construction du Québec (CCQ) est responsable de l'application de la Loi sur les relations de travail, la formation professionnelle et la gestion de la main-d'œuvre dans l'industrie de la construction (Loi R-20), qui encadre cette industrie. Elle offre de nombreux services aux clientèles qu'elle dessert, notamment pour tout ce qui a trait à la formation professionnelle, à la gestion de la main-d'œuvre et à l'application des conventions collectives de l'industrie de la construction.
SOURCE Commission de la construction du Québec
Mélanie Malenfant, Chef - Relations publiques et affaires corporatives, Commission de la construction, 514 341-7740 #6378
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