Perspectives de l'industrie automobile pour les cinq prochaines années:
stabilité, investissements et croissance
Mais la rentabilité n'est toujours pas au rendez-vous
À la lumière de ce sondage, cependant, il reste des défis à relever; les entreprises du secteur se remettent en effet d'une grave crise économique à laquelle peu de gens s'attendaient.
Les 200 cadres dirigeants interrogés, représentant des fabricants et des fournisseurs de véhicules du monde entier, ont dit affronter encore des difficultés, notamment des taux de chômage élevés (surtout aux États-Unis), un crédit encore serré, quoique meilleur, ainsi qu'une certaine confusion à l'égard de la nouvelle réglementation et des plans de stimulation économique des divers gouvernements. Aussi, les cadres s'attendent à ce que la rentabilité de l'industrie demeure un défi de taille cette année encore; malgré tout, plus de 25 % d'entre eux prévoient une augmentation du bénéfice des fabricants de véhicules, tandis que 42 % s'attendent à un bénéfice stable, et 36 % à une baisse du bénéfice.
Trente pourcent des 200 répondants étaient basés aux Amériques. Parmi ceux-ci, 28 pourcent étaient basés aux États-Unis, 15 pourcent étaient basés au
"Les résultats du sondage traduisent un optimisme prudent, a déclaré Laurent Giguère, associé en vérification de KPMG au
Près des trois quarts des répondants s'attendent à une multiplication des alliances, fusions et acquisitions chez les fabricants de véhicules durant les cinq prochaines années. En fait, de fortes majorités anticipent une telle augmentation au sein des fournisseurs de niveau 1 (un peu plus de 70 %), des fournisseurs de niveau 2 (56 %), et des concessionnaires (52 %). Le sondage de l'an dernier fait état de données semblables.
"Les fusions et acquisitions d'entreprises en difficulté dans l'industrie automobile ont été nombreuses depuis l'année dernière, et les participants au sondage sont d'avis qu'elles se poursuivront en 2010, étant donné que le niveau d'endettement et la rentabilité demeurent un problème pour beaucoup de joueurs", a ajouté M. Giguère. Selon les participants, les facteurs qui poussent aux alliances, fusions et acquisitions sont : le surendettement et le risque de faillite (89 %); l'accès à de nouvelles technologies et à de nouveaux produits (84 %); les possibilités de synergie (83 %); et l'accès à de nouveaux marchés (82 %).
Interrogés au sujet des enjeux majeurs auxquels l'industrie mondiale de l'automobile fera face dans les douze prochains mois, 85 % des répondants ont cité le développement de nouvelles technologies, 84 % ont mentionné le développement de nouveaux produits, et 80 % ont cité la réduction des coûts.
Dans une proportion de neuf sur dix, les dirigeants s'attendent à ce que les fabricants de véhicules investissent davantage, au cours des deux prochaines années, dans de nouvelles technologies ainsi que dans de nouveaux modèles ou produits, tandis qu'un peu moins de 30 % prévoient un investissement dans de nouvelles usines. Quant aux fournisseurs, 91 % des dirigeants prévoient qu'ils investiront dans de nouvelles technologies, 78 % dans de nouveaux modèles ou produits et seulement 28 % dans de nouvelles usines.
Malgré les réductions massives de la capacité depuis quelques années, près de neuf dirigeants sur dix se préoccupent toujours de la surcapacité, qui se situerait entre
"La situation s'est beaucoup améliorée depuis un an, nous disent les dirigeants, mais il faudra encore du temps avant d'équilibrer l'offre et la demande, conclut M. Giguère. En dépit des fermetures et des faillites de l'année écoulée, la surcapacité à l'échelle mondiale demeure un problème; c'est l'une des principales raisons pour lesquelles la restructuration de l'industrie se poursuivra et le nombre des fusions et acquisitions augmentera."
Le sondage 2010 de KPMG sur l'industrie mondiale de l'automobile a été mené de la fin septembre au début novembre 2009. Les 200 dirigeants interrogés représentaient des fabricants et des fournisseurs de véhicules établis au
KPMG au
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