Perte de services pour les personnes handicapées - Les plus vulnérables écopent encore
QUÉBEC, le 27 juin 2016 /CNW Telbec/ - Le député de Saint-Jean et porte-parole du Parti Québécois en matière d'emploi, de solidarité sociale, de lutte contre la pauvreté, de formation professionnelle, d'éducation des adultes, d'alphabétisation et de jeunesse, Dave Turcotte, déplore la fermeture, survenue le 31 mars dernier, du Comité d'adaptation de la main-d'œuvre (CAMO) pour personnes handicapées, un organisme national dont la mission est de favoriser l'accès des personnes handicapées à la formation et à l'emploi. Plus tôt aujourd'hui, il a tenu un point de presse à ce sujet en compagnie de représentants du SCFP.
« Encore une fois, le ministre de l'Emploi et de la Solidarité sociale, François Blais, manque de compassion et de vision. Avec le projet de loi 70, il s'attaquait déjà aux plus vulnérables et voilà qu'il en rajoute avec la fermeture d'une organisation œuvrant auprès des personnes handicapées. Ces dernières perdent une expertise unique et précieuse qui a favorisé leur formation, leur intégration et leur maintien en emploi au cours des 23 dernières années », a exposé le député de Saint-Jean.
Rappelons qu'en novembre dernier, la Commission des partenaires du marché du travail (CPMT) a manifesté son désir de mettre fin à son entente avec le CAMO pour personnes handicapées. Cinquante partenaires se sont alors exprimés, par le biais d'une lettre adressée à la Commission, pour s'opposer à la fermeture de l'organisme. La CPMT n'a toutefois pas tenu compte de leur avis. Ajoutons que la décision de fermer le CAMO a été prise à la suite d'un processus d'évaluation qui laisse un doute quant à son objectivité.
« La CPMT a failli à sa mission, qui "consiste à veiller au développement et à l'utilisation optimale des entreprises et des travailleuses et travailleurs du Québec en leur offrant la possibilité de développer leurs compétences et d'acquérir de l'expérience dans une perspective d'accroissement de la prospérité du Québec". Le ministre Blais a le devoir de veiller à ce que cette mission soit remplie. Il doit en outre réaliser qu'aucune autre organisation n'a la même expertise que le CAMO à l'échelle nationale. Il n'est pas trop tard pour faire marche arrière. Enfin, il est inacceptable que les choix de la CPMT aient touché les personnes handicapées, alors que le ministre promettait de ne mettre personne de côté relativement à l'aide à l'emploi », a conclu Dave Turcotte.
SOURCE Aile parlementaire du Parti Québécois
Valérie Chamula, Coordonnatrice des communications, Aile parlementaire du Parti Québécois, 418 643-2743
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