Perte économique, d'expertise et d'autonomie importante pour la région de la Matawinie !
SAINT-JEAN-DE-MATHA, QC, le 18 sept. 2013 /CNW Telbec/ - Les municipalités de Saint-Jean-de-Matha, Sainte-Béatrix, Saint-Alphonse-de-Rodriguez, Sainte-Émilie-de-L'Énergie et Sainte-Marcelline-de-Kildare ont décidé de privatiser la gestion de leurs matières résiduelles. Cette décision s'avérera coûteuse pour la région et ces municipalités perdront l'expertise et l'autonomie dans ce secteur d'activité vital dans la gestion de leur communauté.
« Au cours des dernières années, des choix de gestion douteux dans plusieurs municipalités ont entrainé des dérapages importants au niveau des coûts. Pour une MRC comme La Matawinie, la perte d'expertise interne, l'exode des emplois de la région au bénéfice des grands centres et, enfin, une facture toujours plus élevée pour les citoyens constituent autant de raisons pour convaincre les élus de garder l'expertise à l'interne », a expliqué Roger Bazinet, conseiller syndical au Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP)
« À qui profite ce virage vers la sous-traitance? Certainement pas aux citoyens. Ces municipalités doivent immédiatement revoir leur décision avant qu'il ne soit trop tard. »
Ce service est présentement rendu par des salariés de La Régie de l'Est pour la gestion intermunicipale des matières résiduelles de Matawinie (RÉGIM). Pour le SCFP, il est impensable que des municipalités empruntent cette voie, particulièrement avec tout ce que nous apprenons depuis quelques mois à la Commission Charbonneau.
« Des compagnies privées ont fait miroiter aux municipalités des économies extraordinaires par le fait de leur confier la cueillette des déchets. Ces décisions se sont avérées avec le temps, une fois les infrastructures démantelées, un véritable cauchemar, sans compter qu'elles perdent totalement le contrôle de ces coûts », a déclaré le conseiller syndical au dossier.
Vraiment moins cher?
Si, en ce moment, on nous vante le faible coût d'opération par porte (160,57 $), on risque de payer un prix plus important dans un proche avenir. En effet, dans une municipalité voisine, il en coûte déjà 225 $ la porte pour le même type de service. « À qui profitent vraiment cette privatisation, ce désengagement? Les contribuables ont intérêt à se poser la question », de conclure Roger Bazinet.
Comptant plus de 111 000 membres au Québec, le Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP) représente environ 70 % de l'ensemble des employés municipaux au Québec, soit plus de 30 500 membres.
SOURCE : Syndicat canadien de la fonction publique (FTQ)
Roger Bazinet, conseiller syndical SCFP, cell. 514 743-6869
Lisa Djevahirdjian, Information SCFP, cell. 514 831-3815
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