Pesticides dans les fruits et légumes - Misons sur les produits locaux, plaide Émilise Lessard-Therrien
ROUYN-NORANDA, QC, le 22 sept. 2019 /CNW Telbec/ - Alors que les travaux de la commission parlementaire sur les pesticides reprennent demain à l'Assemblée nationale, la députée de Rouyn-Noranda-Témiscamingue et responsable pour Québec solidaire en matière d'agriculture, Émilise Lessard-Therrien, appelle les députés de la CAQ à la collaboration pour jeter les bases d'un plan de sortie des pesticides et pour réfléchir au rôle que doit jouer l'État dans les réussites de ce plan. Elle appelle également les élu-es siégeant sur la commission à ne pas céder à la pression du lobby des pesticides.
« La surutilisation de pesticides est une problématique mondiale qui a de graves conséquences sur notre santé et nos écosystèmes. À l'aube des audiences de la commission, nous sommes plus proches que jamais de l'opportunité d'élaborer un plan ambitieux pour en finir définitivement avec les pesticides. La stratégie phytosanitaire québécoise de 2011 est un échec: alors qu'il fallait la réduire, on observe que depuis 1990, la vente de pesticide n'a pas diminuée. L'État s'est désengagé et c'est l'industrie qui a pris la place. J'espère que mes collègues de la commission vont garder en tête que le gouvernement a un réel pouvoir dans cette lutte et ça passe par plus de ressources au sein du MAPAQ », a martelé Mme Lessard-Therrien.
Favoriser les produits d'ici
Alors que La Presse révélait la semaine dernière que 5% des échantillons de fruits de et légumes analysés par le MAPAQ en 2016-2017 contenaient des résidus de pesticides au-delà de la norme autorisée, la députée solidaire se dit rassurée de constater que la majorité des produits québécois respectent la réglementation, et y voit un signe clair qu'il faut privilégier la consommation d'aliments locaux, un enjeu qui devra selon elle faire partie des réflexions de la commission.
« La plupart des fruits et des légumes non conformes qui ont été analysé par le MAPAQ venaient de l'étranger. Nous n'avons peut-être pas de contrôle sur ce qui se passe ailleurs dans le monde, mais nous pouvons agir chez nous pour trouver des solutions de rechange aux pesticides et favoriser l'achat d'aliments locaux. Misons sur notre production, rendons-là plus sécuritaire pour les gens et pour l'environnement, et assurons nous que les Québécois consomment nos produits avant de consommer ceux qui viennent d'ailleurs : tout le monde en sortira gagnant », a conclu Émilise Lessard-Therrien.
SOURCE Aile parlementaire de Québec solidaire
Simone Lirette, Attachée de presse du caucus de Québec solidaire, (514) 994-5095, [email protected]
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