Pétition «Pour un Québec inclusif» : Précision de Juripop
MONTRÉAL, le 13 sept. 2013 /CNW Telbec/ - Des suites d'un article publié dans la presse de ce matin, Juripop tient à rappeler certains éléments fondamentaux de son action.
En effet, Juripop a demandé à trois de ses employés de retirer leur nom d'une pétition, par ailleurs publiée dans la section « blogue » du site Faits et Causes - une perspective juridique sur l'actualité que produit la Clinique juridique Juripop, de manière à protéger la neutralité de l'organisme dans le débat qui pourrait un jour peut-être devenir un débat judiciaire et où des citoyens ou des groupes pourraient faire appel au programme de causes d'intérêt public de l'organisme ainsi que la neutralité politique de son journal.
Juripop a adopté, il y a quelques années, une politique sur l'engagement public de l'organisme et de ses parties prenantes, de manière à ne pas interférer avec la mission politique de l'organisme qui est celle de l'accès à la Justice ou autrement, dans les dossiers judiciaires de ses avocats. Conséquemment, à l'extérieur de ses revendications pour l'accès à la Justice, l'organisme ne prend pas position dans le débat public, de manière à laisser ses procureurs agir en toute indépendance dans quelque dossier que ce soit.
« Ainsi, de la même manière que les employés de l'organisme devaient s'abstenir d'opiner en faveur ou défaveur de la hausse des frais de scolarité alors que ses procureurs étaient impliqués dans les débats judiciaires du printemps érable, aucun ne peut donner publiquement son opinion sur le registre des armes à feu alors qu'un avocat de l'organisme représente la Coalition pour le contrôle des armes en Cour suprême. » explique Julien David-Pelletier, co-fondateur de Juripop, ayant lui-même retiré sa signature dudit manifeste pour ces raisons.
Juripop a reçu, depuis le dépôt du document de consultation, de nombreux appels de citoyens qui se demandaient comment éventuellement contester une telle loi, alors que d'autres groupes ou organismes nous appelaient pour savoir comment ils pourraient éventuellement la défendre. « Ceci étant, tout cela est bien hypothétique. Il faudrait d'abord un projet loi et il faudrait que ce dernier devienne loi avant que des citoyens puissent véritablement envisager un recours judiciaire. Nous avons voulu protéger l'indépendance de l'organisation de manière à être en mesure d'aider les organismes et/ou les citoyens qui pourraient avoir besoin d'aide, ce qui est l'essence même de notre mission à travers notre programme des causes d'intérêt public. Il faut comprendre que certains de nos employés sont en faveur et d'autres contre, mais l'essentiel c'est de se concentrer sur la mission de l'organisme, » ajoute M. David-Pelletier.
Faits et Causes
La Clinique juridique Juripop produit le Webzine en ligne Faits et Causes, ce dernier jouissant d'une indépendance journalistique mainte fois reconnu par la direction et le conseil d'administration. Le site contient des sections d'information, des blogues, et autres qui sont le fruit du travail sérieux de blogueur et de journalistes consciencieux. Autrement, l'éditorial du Journal est celui de Juripop et ne s'affaire pratiquement qu'exclusivement aux dossiers d'accès à la Justice.
« L'initiative de Me Bourget est parfaitement à sa place sur le site de Faits et Causes, alors que ce dernier y tient un blogue et que la mission de Juripop consacre l'indépendance du journal, en respect des normes d'objectivité et d'indépendance journalistiques fixées par la Fédération professionnelle des journalistes du Québec, » a déclaré Me Annie-Claude Trudeau, directrice et rédactrice en chef de Faits et Causes.
La mission de Juripop
La mission quotidienne de la Clinique juridique Juripop est de promouvoir l'accès à la justice pour tous. C'est aussi une entreprise d'économie sociale aux projets novateurs en matière de sensibilisation au droit. L'organisme se présente en quatre volets : le volet de services aux particuliers, le volet de Juripop Affaires pour les OBNL, le volet des causes d'intérêt publique et le volet d'information juridique, qui consiste à rendre disponible une offre de conférence variée et à mettre sur pied des projets afin de répondre à des besoins particuliers. Concrètement, l'organisme est venu en aide à plus d'un millier de personnes, non admissible à l'aide juridique gouvernementale, depuis sa fondation en 2009.
SOURCE : Clinique juridique Juripop
Jeanne Simonato,
Attaché de presse
514-894-0684
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