Peu de vision, peu de solutions - Conseil général 2010 du Parti libéral du
Québec
QUÉBEC, le 18 avr. /CNW Telbec/ -La Confédération des associations d'étudiants et d'étudiantes de l'Université Laval (CADEUL) dénonce la fermeture du Parti libéral du Québec (PLQ) à considérer des solutions alternatives aux frais de scolarités pour résoudre le sous-financement public des universités québécoises.
Dans le cadre de son Conseil général, le PLQ réaffirme son intention d'augmenter les frais de scolarité. En plus de s'entêter à poursuivre la hausse balisée jusqu'en 2012, il martèle maintenant l'idée d'une déréglementation par programme dans le but de rejoindre la moyenne canadienne.
"La hausse sectorielle va contraindre les étudiants à choisir leur programme d'étude en fonction de leur capacité financière. En mettant de l'avant l'idée d'une mesure qui s'avèrerait une menace sérieuse pour l'accessibilité aux études, les libéraux ne proposent en réalité qu'un surendettement pour la jeunesse." dénonce François Carbonneau, vice-président aux affaires externes de la CADEUL.
"Il sera impossible de résoudre le sous-financement du réseau de l'éducation postsecondaire par une hausse de la contribution étudiante sans nuire à l'accessibilité aux études. Présentement, les entreprises bénéficient grandement du système d'éducation québécois sans y contribuer. En augmentant légèrement la taxe qu'elles paient déjà au Fonds de services de santé du Québec, il serait possible de dégager plus de 800 millions de dollars pour les institutions d'enseignement postsecondaires, ce qui permettrait de régler le sous-financement sans mettre en péril l'accessibilité", affirme Barbara Poirier, présidente de la CADEUL.
La CADEUL représente plus de 28 000 étudiants et étudiantes de premier cycle ce qui fait d'elle le regroupement jeune le plus important de la région de Québec.
Renseignements: Justine Lecomte-Rousseau, vice-présidente aux communications, CADEUL, 418-929-7934, [email protected], www.cadeul.com
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