Pierre Karl Péladeau lance une tournée des décideurs économiques
RIMOUSKI, QC, le 26 août 2015 /CNW Telbec/ - Le député de Saint-Jérôme et chef de l'opposition officielle, Pierre Karl Péladeau, accompagné du député de Rousseau et porte-parole en matière de finances et de revenu, Nicolas Marceau, du député de Chicoutimi, leader parlementaire et porte-parole en matière d'économie, d'entrepreneuriat, de PME et d'exportations, Stéphane Bédard, du député de Sanguinet et porte-parole pour le Conseil du trésor, Alain Therrien, et du député de Rimouski, Harold LeBel, a annoncé qu'il amorce une tournée des décideurs économiques du Québec.
« Au mois de mai dernier, j'ai proposé au premier ministre de réunir les acteurs socioéconomiques autour d'une même table pour doter le Québec d'une véritable stratégie du plein emploi et relever les défis économiques qui se posent, comme la protection de nos sièges sociaux, l'innovation et la productivité de nos entreprises. Malheureusement, le premier ministre a refusé la main tendue, malgré le besoin évident d'agir sur plusieurs fronts pour faire avancer le Québec », a déclaré Pierre Karl Péladeau.
Le chef de l'opposition officielle amorce donc une tournée des décideurs économiques. Il rencontrera notamment les dirigeants institutionnels (Hydro-Québec, Investissement Québec, la Caisse de dépôt et placement, nos universités), les représentants des fonds de travailleurs, les chefs d'entreprise, plusieurs entrepreneurs créateurs de PME, nos meilleurs chercheurs, ainsi que les gens du secteur de l'innovation. « Si le premier ministre libéral Philippe Couillard refuse de les réunir, moi, je vais aller vers eux, discuter de solutions, de projets porteurs pour le Québec. Je proposerai par la suite aux Québécoises et aux Québécois des pistes intéressantes pour le futur », a-t-il ajouté.
L'austérité libérale ne fonctionne pas
« Au cours de l'été, je suis allé à la rencontre des citoyennes et des citoyens du Québec. Partout, les gens m'ont fait part de leurs craintes liées à l'austérité libérale. L'austérité n'est pas un plan économique; ce n'est pas une vision pour le Québec et ce n'est pas rassembleur. Philippe Couillard est enfermé dans la logique comptable et doctrinaire du président du Conseil du trésor, qui n'hésite pas à sacrifier le modèle québécois au nom d'un déficit imaginaire de 7 milliards de dollars », a poursuivi Pierre Karl Péladeau.
Il y a pourtant urgence d'agir. Encore vendredi dernier, le ministère des Finances publiait ses résultats financiers pour les deux premiers mois de l'exercice 2015. Il est trop tôt pour tirer des conclusions, mais il reste que le solde budgétaire affiche un demi-milliard de déficit après seulement deux mois, alors que cette année, nous devrions nous trouver en situation d'équilibre budgétaire.
Du côté de l'emploi, depuis le mois de juin, le Québec a perdu 11 600 emplois, alors qu'il s'en créait dans le reste du Canada. Il y a des pertes dans plusieurs secteurs, entre autres en région, dans l'industrie de la forêt, ou dans la métropole, dans l'agroalimentaire et même en aéronautique. « L'action du gouvernement, au lieu de soutenir nos régions, nuit à notre économie et nuit à l'emploi. Ici, dans le bas du fleuve, le nombre d'emplois a baissé de 8 % depuis l'arrivée du gouvernement libéral; cela représente 7000 emplois de moins. Lundi, les gens que nous avons rencontrés nous ont beaucoup parlé de leur déception à l'endroit du Parti libéral; car, après avoir entendu les promesses, ils se retrouvent plutôt à l'heure des compressions », a conclu Harold LeBel.
SOURCE Aile parlementaire du Parti Québécois
Bruno-Pierre Cyr, Attaché de presse, Cabinet du chef de l'opposition officielle, 418 643-2743
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