CHICOUTIMI, QC, le 26 janv. 2012 /CNW/ - Le syndicat représentant les travailleurs en lock-out d'une usine de locomotives à London, en Ontario, au Canada, va s'adresser directement aux clients de Caterpillar pour réclamer un traitement équitable. Devant le centre d'équipement Caterpillar de Chicoutimi, au Québec, les clients de Caterpillar se font accueillir ce matin par des piquets d'information, invitant les clients à prévenir la société qu'ils veulent plus d'équité pour les travailleurs en lock-out. Cette initiative fait partie d'un piquet coordonné devant les concessionnaires et les centres de services d'une douzaine de villes partout au pays.
Le piquet de Chicoutimi aura lieu au 1466, rue Bersimis, Chicoutimi, à compter de 8 h.
Après avoir demandé de couper de moitié les salaries et les avantages sociaux, Caterpillar a mis en lock-out près de 500 travailleurs au jour de l'An. Ces travailleurs sont membres de la section locale 27 des TCA.
« Ce comportement est cupide et franchement immoral de la part d'une société rentable », a déclaré Ken Lewenza, président national des TCA. « Dans un contexte où les inégalités augmentent rapidement, il est essentiel que nous prenions position contre cette société », a-t-il ajouté.
Les piquets d'information vont également avoir lieu ce matin à St. John's, à Terre-Neuve-et-Labrador; à Dartmouth, en Nouvelle-Écosse; à Montréal, au Québec; à Concord, London, Windsor, St. Catharines et Sudbury, en Ontario; à Winnipeg, au Manitoba; à Edmonton, en Alberta; à Vancouver, en Colombie-Britannique.
La demande de Caterpillar de réduire les salaires de moitié a été faite en dépit de bénéfices record et d'une forte augmentation de la rémunération des dirigeants. La dernière rémunération annuelle totale du chef de la direction de la société, Doug Oberhelman, s'élevait à 10,5 millions de dollars, soit le double du salaire perçu l'année précédente.
Les travailleurs canadiens du secteur des locomotives sont très productifs et ont accompli un travail d'une qualité hors pair, permettant à la société d'enregistrer d'excellents bénéfices en 60 ans d'activités. « Les allégations de l'entreprise selon lesquelles la main-d'œuvre est trop coûteuse sont tout simplement absurdes », souligne Ken Lewenza. Les soudeurs et les techniciens à la production hautement qualifiés de London, en Ontario, gagnent des salaires correspondant parfaitement à ceux du chef de file de l'industrie, la société General Electric, qui construit des locomotives à Erie, en Pennsylvanie.
La campagne des TCA visant à soutenir les travailleurs en lock-out s'étend, notamment avec le lancement ce matin de publicités radiophoniques dans plusieurs collectivités.
Denis Lepage, représentant national des TCA, 418-720-1323, ou Angelo DiCaro (cell.), Communications des TCA, 416-606-6311, ou John McClyment (cell.) 416-315-3202.
Vous pouvez consulter le dépliant remis aux clients de Caterpillar : http://www.caw.ca/en/10885.htm
Pour en apprendre davantage, visitez le site : http://www.caw.ca/en/10835.htm
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