PL 66 : L'ACQ invite le gouvernement à soutenir l'accès au marché public en misant sur la prévisibilité
MONTRÉAL, le 20 oct. 2020 /CNW Telbec/ - Dans le cadre des consultations particulières du projet de loi 66 concernant l'accélération de certains projets d'infrastructures, l'Association de la construction du Québec (ACQ) a reconnu toute l'importance de l'accélération des projets d'infrastructures publiques et réaffirmé son appui au projet de loi.
L'ACQ a profité de son passage en commission parlementaire pour inviter de nouveau le gouvernement à procéder à l'adoption d'un calendrier de paiement obligatoire, en plus de formuler plusieurs recommandations afin de favoriser l'accès au marché public, alors que les perspectives ne semblent pas très bonnes dans le secteur commercial et industriel dans le contexte actuel. Elle a notamment mis de l'avant 3 enjeux d'importance pour assurer le succès de ces projets d'infrastructures : les besoins de liquidités des entreprises, les conditions d'appels d'offres et l'accompagnement des entreprises en matière de développement technologique.
« En cette période des plus instable, nos entreprises ont besoin fondamentalement de prévisibilité. Or, si le gouvernement souhaite favoriser la concurrence et permettre à un plus grand nombre d'entreprises de soumissionner sur les projets publics, il devra offrir aux entrepreneurs de la prévisibilité dans les projets annoncés, dans les technologies adoptées par les donneurs d'ouvrage et dans la réception des paiements », a affirmé le président de l'ACQ, Jean-François Arbour, ing.
Pour l'ACQ, les petites entreprises de régions doivent pouvoir soumissionner sur ces projets, particulièrement dans le contexte actuel. Selon l'association d'entrepreneurs, seul le gouvernement peut véritablement mettre en place des mécanismes favorisant cette prévisibilité tout en donnant accès au marché public au plus grand nombre d'entreprises possible.
« En mettant en place un calendrier de paiement obligatoire, on redonne les moyens aux entreprises de soumissionner sur les projets publics. En limitant les regroupements des projets, on encourage un maximum d'entreprises à soumissionner sur ces projets. En accompagnant les entreprises à faire le virage numérique, on soutient non seulement le virage technologique dans l'industrie de la construction, mais on favorise une fois de plus l'accès au marché public », a soutenu M. Arbour.
Finalement, l'ACQ a également invité le gouvernement à élargir la portée de ses pratiques contractuelles à l'ensemble des donneurs d'ouvrage publics, comme les municipalités ou les sociétés d'État, tout en confiant à l'Autorité des marchés publics (AMP) le mandat de surveiller ces contrats.
À propos de l'ACQ
Principal groupe de promotion et de défense des intérêts des entrepreneurs de l'industrie québécoise de la construction, l'Association de la construction du Québec (ACQ) est le plus important regroupement multisectoriel à adhésion volontaire de cette industrie. En vertu de la loi R-20, l'ACQ est l'agent patronal négociateur pour tous les employeurs des secteurs institutionnel-commercial et industriel (IC/I). L'ACQ représente 17 719 entreprises qui génèrent plus de 62 % des heures totales travaillées et déclarées dans l'industrie. Elle est également présente dans le secteur résidentiel par l'entremise de sa filiale ACQ Résidentiel. Grâce à un réseau de 10 associations régionales implantées dans 17 villes du Québec, elle offre à ses membres une multitude d'outils et de services.
SOURCE Association de la construction du Québec
Guillaume Houle | Relations médias, Téléphone : 514 354-8249, poste 2173, Cellulaire : 514 607-7210, [email protected], Twitter : @ACQprovinciale
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