Plan d'action 2013-2020 : le Québec mise sur ses atouts
MONTRÉAL, le 3 juin 2012 /CNW Telbec/ - Raymond Chabot Grant Thornton suivra de près la mise en œuvre du Plan d'action 2013-2020 sur les changements climatiques (PACC 2020) et de la Stratégie gouvernementale d'adaptation aux changements climatiques du gouvernement du Québec qui ont été dévoilés aujourd'hui.
Avec ces initiatives, le gouvernement du Québec semble vouloir mettre sur pied des mécanismes additionnels ayant pour but d'atteindre les objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES) qu'il s'est fixés pour l'horizon 2020. En ce sens, non seulement il accorde une attention particulière à des secteurs économiques structurants et porteurs, pour lesquels le Québec détient des atouts majeurs, il vise aussi à aider l'ensemble de la population à s'adapter aux changements climatiques. En assurant un suivi périodique des réductions d'émissions, le gouvernement permet en effet à la population de prendre connaissance en tout temps de l'évolution des émissions de GES au Québec. La population devient donc partie prenante de l'initiative.
« Pour parvenir à ses fins, le gouvernement mise notamment sur la recherche et le développement, l'innovation et les technologies propres, des secteurs où les occasions d'affaires sont déjà nombreuses pour les entreprises du Québec. Ce sont toutefois des secteurs émergents qui méritent d'être soutenus afin qu'ils puissent véritablement contribuer à la création de nouveaux marchés », a déclaré le premier directeur principal, Environnement - Gaz à effet de serre et spécialiste de la certification des GES chez Raymond Chabot Grant Thornton, Roger Fournier.
« Le PACC 2020 s'arrime également au système de plafonnement et d'échange de droits d'émissions du gouvernement du Québec, tant pour réduire les émissions de GES que pour financer les éléments de la Stratégie. Or, si cette formule semble particulièrement intéressante comme mode de financement, il y a tout lieu d'être prudents. Dans la mesure où le Western Climate Initiative et l'État de la Californie, qui avaient pris les devants dans ce dossier, tardent à mettre en œuvre leur système de plafonnement et d'échange, les fonds disponibles pour financer le PACC 2020 pourraient être modestes les premières années, et ce, jusqu'à ce que le secteur du transport de combustibles soit réglementé, soit à compter de 2015 », a ajouté M. Fournier.
À cet égard, le fait de financer le PACC à hauteur de 90 % par le marché du carbone - et notamment par la vente d'unités d'émissions par le gouvernement - fait en sorte que le gouvernement devient très dépendant d'un marché qui n'a pas encore réellement débuté. D'ailleurs, un nombre accru de projets de réduction d'émissions au sein d'organismes et d'entreprises au Québec pourrait faire augmenter la banque de crédits compensatoires disponibles pour les entreprises réglementées. Conséquemment, cela ferait baisser la demande pour les unités d'émissions vendues par le gouvernement et les fonds pouvant servir à la mise en œuvre du PACC.
Enfin, l'ambitieux défi que s'est donné le Québec quant à la réduction de ses émissions de gaz à effet de serre se traduit, dans les faits, par une utilisation accrue de l'hydroélectricité, une énergie beaucoup plus propre que les énergies fossiles. Or, grâce notamment à l'hydroélectricité produite ici, le Québec bénéficie d'un bilan carbone très avantageux par rapport à ses voisins des États-Unis et des provinces canadiennes qui doivent composer avec des sources d'énergie beaucoup plus polluante.
« C'est particulièrement le cas des secteurs économiques porteurs où le Québec est en mesure de se démarquer, soit dans l'électrification des transports, dans certains procédés de fabrication en industrie et dans l'efficacité énergétique des bâtiments. Cet élément distinctif relié à l'hydroélectricité constitue une réelle occasion de positionnement pour nos entreprises, tant manufacturières que des technologies propres, puisqu'elles œuvrent dorénavant dans un marché où les approvisionnements responsables, l'efficacité de la logistique et les approches liées au développement durable ont la cote », a conclu M. Fournier.
À propos de Roger Fournier, CA, premier directeur principal :
Roger Fournier est en charge de la pratique Environnement - Gaz à effet de serre (GES) chez Raymond Chabot Grant Thornton. Il est le 1er comptable agréé au Québec à pratiquer la vérification de projets de réduction et d'inventaire de GES et celui ayant été impliqué dans le plus grand nombre de mandats de vérification reliés aux GES au Canada. Son implication à temps complet dans le domaine des GES, depuis 2005, et son expertise dans le domaine l'ont amené à réaliser plusieurs mandats provinciaux, nationaux et internationaux, dont plus de 80 rapports de certification de gaz à effet de serre. Il est membre du Comité sur les gaz à effet de serre à l'Institut Canadien des Comptables agréés et a été conférencier à plusieurs reprises au cours des dernières années sur le marché du carbone et la réglementation sur les GES.
À propos de Raymond Chabot Grant Thornton :
Fondée en 1948, la société Raymond Chabot Grant Thornton figure aujourd'hui parmi les chefs de file dans les domaines de la certification, de la fiscalité, des services-conseils, du redressement d'entreprises et de l'insolvabilité. Cette force repose sur une équipe de plus de 2 200 personnes, dont quelque 230 associés, réparties dans plus de 90 bureaux au Québec, dans l'est de l'Ontario et au Nouveau-Brunswick. Soulignons également que, depuis plus de 30 ans, Raymond Chabot Grant Thornton est membre de Grant Thornton International Ltd., offrant à sa clientèle l'accès à l'expertise de cabinets membres et de cabinets représentants dans plus de 100 pays.
Marie-Eve Carignan
Conseillère principale - Communication
Raymond Chabot Grant Thornton
Tél. : 514 668-9187
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