Plan d'action en économie numérique: L'AQT adhère à l'initiative gouvernementale qui place le savoir-faire des entreprises en TIC au cœur de sa stratégie
MONTRÉAL, le 20 mai 2016 /CNW Telbec/ - À la lumière du Plan d'action en économie numérique déposé aujourd'hui par la ministre Anglade, l'Association québécoise des technologies (AQT) prend acte de cette nette avancée qui permet au Québec de joindre à son tour les pays de l'OCDE dans la mise en place d'une politique numérique. L'AQT a souligné à maintes reprises l'importance qu'une telle politique aura sur le développement de nos entreprises du secteur des TIC au Québec et par conséquent sur notre économie. C'est pour cette raison que depuis le début des consultations, nous contribuons pleinement à faire de cette politique un catalyseur pour que le savoir-faire de nos entreprises soit mis à contribution, une des avenues qu'offre le plan d'action présenté ce matin. Il était essentiel que le Québec statue sur les grands principes conducteurs d'une politique numérique par une vision globale couvrant des priorités sociales, environnementales et économiques.
Aperçu des demandes de l'AQT présentes dans le Plan d'action :
- Le gouvernement confirme sa volonté de renforcer le secteur des TIC comme levier fondamental pour les autres secteurs de l'économie en reconnaissant le secteur des TIC comme locomotive de la révolution numérique.
- Le gouvernement réitère l'importance que les PME aient accès aux marchés publics, entre autres par un projet pilote visant à intégrer des PME dans les chaînes d'approvisionnement des grandes entreprises en TI qui obtiennent des contrats de l'État.
- Le gouvernement poursuit la mise en œuvre de Passeport entreprise qui met en œuvre des orientations TI favorisant l'accès des PME de l'industrie des TIC aux marchés publics.
- Le gouvernement désire que l'industrie des TIC soient davantage intégrées dans l'ensemble des entreprises et, en conséquence, qu'une proportion accrue d'entre elles s'approprie ces technologies et vendent leurs produits et services en ligne.
- Le gouvernement entend accroître la visibilité et la notoriété du secteur TIC à l'international.
L'ensemble du Plan d'action en économie numérique est disponible en ligne.
Un grand projet appelé à évoluer
Le plan d'action en économie numérique est certes un outil de changement important, il servira à orienter et à prioriser les actions à entreprendre et à les baliser. Il sera aussi l'occasion de créer un écosystème qui accélérera l'innovation et l'adoption des technologies pour que le Québec dans lequel nous évoluons puisse changer, reprenant ainsi le retard cumulé vis-à-vis des impératifs de l'économie numérique et de cette 4e révolution industrielle. Pour ce faire, nous croyons à l'AQT, que nous disposons d'un potentiel hors du commun avec nos 2 000 entreprises qui depuis des décennies innovent en développant des solutions technologiques qui ont fait la réputation du Québec partout sur la planète.
Toutefois, nous considérons que c'est maintenant que le travail débute pour développer les mécanismes qui permettront d'arrimer notre fonds commun collectif en technologie à ce grand chantier. « Je crois que tous les acteurs qui ont pris part à ce projet sont conscients que la politique numérique présentée se doit d'évoluer pour qu'elle acquière la force de traction nécessaire à notre économie », souligne Mme Nicole Martel, présidente-directrice générale de l'Association québécoise des technologies. « Nous sommes persuadés que le leadership de la ministre Anglade saura faire de cette nouvelle politique un levier économique important qui positionnera avantageusement le savoir-faire de nos entreprises pour notre bien collectif ».
Rappelons qu'en plus de sa participation au groupe-conseil en économie numérique, l'AQT a déposé un mémoire en novembre dernier proposant des aménagements à la nouvelle politique, susceptibles de donner un élan à une industrie qui fait face à une concurrence féroce tous azimuts. L'AQT continuera son travail de représentation pour veiller à la bonne mise en œuvre.
Pour consulter le mémoire de l'AQT du 24 novembre 2015 :
http://www.aqt.ca/sites/default/files/aqt_economie_numerique_nov2015.pdf
À propos de l'AQT
L'Association québécoise des technologies (AQT) contribue, à l'échelle du Québec, au rayonnement des entreprises de l'industrie des technologies de l'information et des communications (TIC), en tant que représentante sectorielle. Elle appuie plus de 1500 dirigeants d'entreprises dans le développement de leurs compétences et dans la croissance de leur organisation et favorise l'évolution des pratiques commerciales en représentant l'ensemble de l'industrie auprès d'instances et organismes décisionnels. Organisme à but non lucratif et autofinancé, l'AQT constitue aujourd'hui le plus grand réseau d'affaires des TIC au Québec avec 500 entreprises membres. Pour en savoir plus : www.aqt.ca.
Les recommandations de l'AQT mise sur le soutien à la commercialisation et à l'exportation
Le mémoire déposé auprès du gouvernement propose les recommandations suivantes :
- Bonifier la mesure du crédit pour le développement des affaires électroniques (CDAE), mesure qui contribuerait à accélérer la commercialisation en rendant admissible un maximum de deux ressources par entreprise lesquelles seront dédiées à la commercialisation.
- Améliorer le programme d'exportation existant afin de rendre l'industrie québécoise plus compétitive sur les marchés internationaux, en offrant plus de souplesse sur les types d'activités commerciales, les échéanciers et les activités admissibles.
- Voir à ce que les crédits RS&DE et CDAE soient maintenus et bonifiés, afin de permettre la mise en place de politiques d'intéressement et de recrutement efficaces. Aussi, les critères d'admissibilités aux programmes devraient évoluer avec les avancées technologiques : ex. logiciels embarqués, internet des objets, etc.
- Mettre en œuvre les orientations TI de l'État pour favoriser l'accès aux marchés publics aux PME de l'industrie des TIC, car présentement elles participent peu au processus d'acquisitions, résultat de règles et mesures qui agissent à leur désavantage.
- Encourager les grands joueurs de l'industrie à intégrer des expertises de PME québécoise dans leurs offres destinées aux donneurs d'ordre gouvernemental.
Rappelons que l'industrie des TIC au Québec représente 154 000 emplois et bien qu'elle soit constituée à plus de 90 % de PME, elle offre des emplois stables et de qualité. Huit entreprises sur dix commercialisent leurs produits et services hors Québec, contribuant à la richesse collective de la province.
Ainsi, l'AQT est d'avis que pour ce virage numérique se réalise pleinement, les entreprises devront adopter d'amblé les technologies dans leur mode de fonctionnement. Nous sommes convaincus que l'offre de notre industrie saura répondre parfaitement à cet enjeu.
SOURCE Association québécoise des technologies (AQT)
Viviane Couto -- coordonnatrice de projets, communications -- AQT, 514 874-2667, poste 114 - [email protected]; Jean-Marc Simard - Simard Hamel Communications, 514 287-9811, poste 15 - [email protected]
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