Plan de transport de Montréal - La raison de l'immobilisme montréalais en matière de transports actifs : Gérald Tremblay
MONTRÉAL, le 7 août 2012 /CNW Telbec/ - Richard Bergeron, chef de Projet Montréal, a pris connaissance de l'évaluation de l'état d'avancement des 21 chantiers du Plan de transport de l'agglomération de Montréal fait aujourd'hui par divers organismes œuvrant en environnement, transport et mobilité durable. « Nous ne pouvons que constater, comme le font ces organismes, que l'état d'avancement des différents chantiers de transport est loin d'être satisfaisant. Par manque de volonté politique et de leadership, Gérald Tremblay et son équipe nuisent à l'épanouissement des Montréalais en tolérant l'inaction, voire l'immobilisme dans plusieurs dossiers tels que l'implantation d'un réseau de tramway, le prolongement du métro dans l'Est et l'augmentation du réseau cyclable », a déclaré Richard Bergeron.
L'avenir du transport dans la métropole passe par les transports actifs
Le chef de Projet Montréal est convaincu que l'avenir du transport à Montréal, de la fluidité des artères à l'efficacité lors de nos déplacements, passe avant tout par une meilleure répartition des investissements entre le réseau de transport routier traditionnel et les transports collectifs, le vélo et la marche. C'est même à la base de son engagement politique. « Comment expliquer qu'aucun investissement majeur dans les modes de transports collectifs lourds n'ait été fait sur l'île de Montréal depuis plus de 24 ans? Quand nous aurons compris que la fluidité, l'efficacité, la fiabilité de modes de transports collectifs est une condition sine qua non pour les citoyens de laisser l'automobile à la maison, nous pourrons constater une amélioration globale de notre réseau de transport. Le réseau routier montréalais a clairement atteint son niveau de saturation. Si nous voulons assurer la fluidité des déplacements pour l'économie montréalaise et le transport de marchandise, nous devons travailler d'arrache-pied à effectuer ce transfert modal », a ajouté Richard Bergeron.
La réalisation du Plan de transport passe nécessairement par un engagement clair du gouvernement provincial
Comme Richard Bergeron l'a affirmé un peu plus tôt cet été, Montréal est la locomotive économique du Québec. Par contre, elle semble de plus en plus oubliée des partis politiques provinciaux, soucieux de se faire élire là où, électoralement, ça compte. Montréal, pour continuer à jouer son rôle de locomotive économique du Québec, a besoin d'une véritable stratégie d'investissement massif dans les transports collectifs sur l'île de Montréal. « Le transport sera un des principaux défis de taille qu'aura à affronter Montréal dans les prochaines années. Il ne faut pas se le cacher, pour faire face à cet enjeu, le nerf de la guerre, c'est l'argent. Que proposent les partis politiques provinciaux pour refléter cette réalité? », a déclaré Richard Bergeron.
Projet Montréal fait la différence dans deux arrondissements
En terminant, Projet Montréal est également fier des réalisations de son équipe d'élus dans les deux arrondissements qu'il contrôle. « Nous investissons de façon massive à la sécurisation d'intersections, entre autres par l'installation de saillies de trottoirs. Nous avons aussi participé, mon collègue Luc Ferrandez et moi, à l'élaboration de 3 liens cyclables entre Rosemont-La Petite-Patrie et le Plateau Mont-Royal (Cristophe-Colomb, Masson, Saint-Laurent), qui permettront de désenclaver ces deux quartiers et qui promettent d'être, tous les trois, de véritables ''autoroutes à vélo'' », a conclu François William Croteau, maire de l'arrondissement de Rosemont-La Petite-Patrie.
SOURCE : VILLE DE MONTREAL - CABINET DE LA 2E OPPOSITION
Catherine Maurice
Attachée de presse de la 2e opposition
514 872-3153
514 601-5542
[email protected]
Partager cet article