Plan Réussir de la CSDM - Les membres de l'Alliance toujours présents pour
favoriser l'égalité des chances de réussite des élèves montréalais
MONTRÉAL, le 16 sept. /CNW Telbec/ - L'Alliance des professeures et professeurs de Montréal a participé aujourd'hui au lancement du plan Réussir de la CSDM pour contrer le décrochage scolaire.
La présidente de l'Alliance, Mme
La spécificité de l'école montréalaise repose en grande partie sur le fait que la CSDM compte le plus grand nombre et la plus grande proportion d'élèves au Québec ayant des difficultés de comportement ou d'apprentissage ou n'ayant pas le français comme langue maternelle. De plus, les familles des élèves de la CSDM comptent sur le plus faible niveau de revenus de toutes les commissions scolaires.
En plus de ces deux orientations accueillies favorablement par l'Alliance, le syndicat des enseignantes et enseignants de la CSDM se réjouit que l'enseignement et l'évaluation des connaissances soient du nombre des mesures mises en place par le plan Réussir. "L'Alliance réclame depuis longtemps que l'évaluation des apprentissages soit centrée sur les connaissances. Tant le plan national annoncé la semaine dernière que le plan local de la CSDM font de la transmission et de l'évaluation des connaissances une condition à la réussite éducative qualifiante. Les membres de l'Alliance seront présents pour aider le MELS et la CSDM à réhabiliter les connaissances sans alourdir la tâche des profs en matière d'évaluation", de commenter la présidente de l'Alliance.
De plus, Mme Morel partage les convictions et les ambitions de la CSDM qui souhaite renforcer l'intervention précoce comme moyen préventif au décrochage en implantant des classes de maternelle pour les élèves de quatre ans dans toutes les écoles de la CSDM. "Les racines du décrochage scolaire se trouvent très souvent dans la petite enfance. Pour combler les écarts de développement de certains enfants qui subissent les contrecoups de la défavorisation, les maternelles 4 ans ont fait leurs preuves. Le dépistage précoce n'est pas suffisant. Trop d'enfants ne fréquentent pas les CPE à Montréal. La classe de préscolaire 4 ans est un moyen éprouvé et efficace qu'il faut rendre universel à Montréal. Il faut aussi s'assurer que les élèves du préscolaire puissent obtenir l'aide et les services nécessaires pour surmonter leurs difficultés", de poursuivre Madame Morel qui a enseigné en 1re année du primaire en milieux défavorisés plus d'une dizaine d'années.
Enfin, l'Alliance souligne l'intention affirmée de la CSDM de miser sur l'autonomie professionnelle et sur l'expertise de ses enseignants dans ce plan de lutte au décrochage scolaire. Les profs et le personnel non-enseignant ont tenu à bout de bras l'école montréalaise pour éviter que la dérive des dernières années se transforme en naufrage. "L'heure est maintenant venue de miser sur la mobilisation citoyenne pour appuyer le personnel scolaire dans la lutte au décrochage. L'école montréalaise aura besoin de plus grands efforts, du gouvernement et du ministère de l'Éducation afin de relever les défis beaucoup plus complexes que partout ailleurs au Québec. Il est certain qu'il faut des plans et des objectifs aussi pour lutter contre le décrochage, mais ce sont surtout les moyens mis en place qui seront déterminants pour améliorer le sort des élèves de Montréal", de conclure
L'Alliance des professeures et professeurs de Montréal représente les quelque 8000 enseignantes et enseignants des écoles primaires et secondaires ainsi que des centres de formation professionnelle et d'éducation des adultes de la CSDM.
Renseignements: Yves Parenteau, (514) 910-3195 (cell), (514) 383-4880, poste 241; Source: Alliance des professeures et professeurs de Montréal
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