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Enquête nationale sur les femmes et les filles autochtones disparues et assassinées03 mai, 2019, 12:00 ET
VANCOUVER, le 3 mai 2019 /CNW/ - Les représentants de l'Enquête nationale sur les femmes et les filles autochtones disparues et assassinées félicitent les quelque 100 organisations et plus dont la demande de financement pour tenir des rassemblements et des activités communautaires a été acceptée. Ils permettront aux familles et aux survivantes de violence de poursuivre leur guérison et commémoreront la conclusion du processus de l'Enquête nationale.
L'Enquête nationale a reçu des demandes d'un océan à l'autre, que ce soit des grands centres urbains aux communautés rurales et éloignées. Une liste de toutes les organisations qui recevront du financement sera accessible sur le site Web de l'Enquête nationale dès que les demandeurs retenus auront été informés.
« Nous sommes heureux que tant de communautés des Premières Nations, des Métis et des Inuits organisent des événements pour marquer l'occasion de la publication du rapport final, a déclaré la commissaire en chef Marion Buller. Il est important que les familles et leurs communautés célèbrent avec nous la conclusion de ce voyage, car c'est elles qui ont guidé nos premiers pas et ont marché avec nous. Nous avons été tellement honorés. »
« J'aurais pu facilement être l'une des femmes assassinées ou disparues pendant la fin de semaine de la fête du Travail 1999. Aujourd'hui, je suis reconnaissante de ne pas être une statistique, a déclaré Gail Gus, coordonnatrice de la crise et du mieux-être, Première Nation Tseshaht. Le financement que nous recevrons nous permettra de tourner la page et d'aider notre peuple à aller de l'avant, en organisant des cérémonies pour les délinquants et les victimes et en enseignant aux uns et aux autres comment vivre en paix avec le pardon. Pour reprendre les mots de la Première Nation Tseshaht et du peuple Nuuchah-Nulth, nous disons Klecko Klecko. Merci beaucoup. Merci beaucoup. »
« Ce financement est un moyen pour l'Enquête nationale de reconnaître les familles de femmes, de filles et de personnes autochtones disparues et assassinées, qui ont partagé leur vérité avec nous, a affirmé la commissaire Qajaq Robinson. Nous sommes enchantés de la réponse incroyable et du fait que ce financement donnera aux communautés l'occasion de rendre hommage à leurs proches. »
« Depuis plus de 25 ans, la Métis Nation of Ontario (MNO) s'efforce de s'attaquer au problème de la violence faite aux femmes autochtones en contribuant à l'élaboration de la Stratégie de ressourcement pour le mieux-être des Autochtones, de programmes de services aux victimes et d'une campagne pour honorer les femmes autochtones et les femmes métisses, a déclaré Tony Muscat, président du Moon River Métis Council. La MNO est partenaire du Groupe de travail mixte sur la prévention de la violence faite aux femmes autochtones et signataire du Cadre stratégique pour faire cesser la violence faite aux femmes autochtones. Nous sommes honorés de pouvoir nous appuyer sur ces programmes et campagnes pour sensibiliser et guérir toute personne qui a été victime de violence sur le territoire traditionnel de Moon River. »
Les rassemblements planifiés par les communautés et les organisations sont une véritable source d'inspiration. Les hommages, les commémorations et les cérémonies honorifiques qui auront lieu pour perpétuer le souvenir d'êtres chers disparus et soutenir les survivants et les familles témoignent véritablement de la force et de la résilience de la collectivité. Les soumissions comprennent des activités comme des marches commémoratives, des cérémonies de guérison et des événements de sensibilisation, des représentations théâtrales, des perles, des poupées sans visage et de la broderie, des groupes de tambour, des violoneux et des danseurs.
« Nous sommes ravis de recevoir des fonds du Fonds pour les rassemblements communautaires de la Commission d'enquête nationale visant à appuyer la guérison des familles touchées par la crise des FFADA, a déclaré Arlene Blanchard-White, présidente du Bay St. George Mi'kmaq Cultural Revival Committee. Notre projet se concentrera sur l'autonomisation mutuelle, l'élévation mutuelle et la fierté quand une sœur réussit. Nous encouragerons tous les membres de la communauté à parler de la violence faite aux femmes et aux filles tout en essayant de bâtir une meilleure communauté pour les sept prochaines générations. Ce financement nous permettra d'animer un atelier de fabrication de châles rouges dans l'espoir d'éliminer la violence les uns contre les autres, de guérir et de nous rassembler pour promouvoir l'unité de la communauté. » Elle a ajouté : « Nous avons hâte d'offrir un espace sécuritaire pour la guérison, tout en créant un beau châle pour honorer les familles, avec l'espoir que ce projet de châle rouge sera un doux rappel de l'importance de se protéger mutuellement et de traiter tout le monde comme des égaux. Wela'liek, merci. »
« Au cours de notre mandat de deux ans et demi, nous avons entendu des témoignages déchirants sur la violence systématique dirigée contre les femmes et les filles autochtones, ainsi que contre les personnes 2ELGBTQQIA, a déclaré le commissaire Brian Eyolfson. Cette crise nationale a touché à la fois les individus et les communautés et la guérison doit avoir lieu aux deux niveaux. Ce financement est notre contribution à ce processus de guérison. »
« Nous partageons un traumatisme collectif en tant que communauté à cause de ce qui est arrivé à nos femmes et nos filles disparues et assassinées, a déclaré Tina Pisukie, directrice générale de l'Association des Inuits du Sud du Québec. Avec l'aide de l'Enquête nationale sur les femmes et les filles autochtones disparues et assassinées, la séance d'information et de guérison sur le deuil de l'Association des Inuits du Sud du Québec permettra aux familles des survivantes de se réunir pour pleurer, apprendre et échanger. »
« Le rapport final et ses recommandations constitueront le cadre pour la résolution du vide dans les communautés et les familles formé par l'absence de nos proches disparus et assassinés et le chagrin partagé par les survivants de la violence, a affirmé la commissaire Michèle Audette. Il est temps de redonner à nos femmes, filles et les personnes 2ELGBTQQIAl la place qui leur revient dans nos communautés et notre société. »
Le 3 juin 2019, les commissaires publieront le Rapport Final de l'Enquête nationale. Celui‑ci contiendra des recommandations concrètes qui amélioreront et assureront la sécurité des femmes, des filles et des personnes 2ELGBTQQIA métisses, inuites et des Premières Nations.
SOURCE Enquête nationale sur les femmes et les filles autochtones disparues et assassinées
Diffusion par : Communications de l'Enquête nationale; Courriel : [email protected]
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