Même si la reprise économique commence à se faire sentir, des obstacles au commerce international persistent
VANCOUVER
, le 2 févr. /CNW/ - Une proportion grandissante de petites entreprises, un peu partout dans le monde, se montrent optimistes pour la première moitié de 2010. En fait, plusieurs d'entre elles ont l'intention d'accroître leurs dépenses en capital et de recruter du nouveau personnel. Au
Canada
, où les PME jouent un rôle important dans l'économie - 98 % des 2,3 millions d'entreprises canadiennes sont des PME -, les résultats du sondage font aussi état d'une confiance certaine qui s'exprime dans les prévisions sur la croissance de l'économie, les dépenses en capital et le recrutement de personnel, et ce, dans un contexte où les signes d'une reprise sont de plus en plus manifestes.
L'indice de confiance mondial des petites entreprises de la HSBC, publié tous les six mois, établit les prévisions semestrielles des PME (petites et moyennes entreprises) en matière de croissance économique, de dépenses en capital et de recrutement de personnel. La cinquième édition de ce sondage a permis d'interroger plus de 6 000 PME dans 20 marchés différents en Asie, au Moyen-Orient, en
Europe
, en Amérique du Nord et en Amérique latine. Il s'agit de la plus vaste enquête internationale du genre. Les résultats du sondage servent à calculer un indice dont la valeur s'établit entre 0 et 200, où 200 représente le niveau de confiance le plus élevé, 0 le plus bas et 100, le niveau neutre.
Les résultats sont plutôt positifs à l'échelle de la planète, l'Inde affichant l'indice le plus élevé, soit 132, la Chine élargie,
121, et
le
Canada
, 116. Seule la
France
se situe sous la barre de 100, avec un indice de 94. Par ailleurs, les marchés émergents en Asie, au Moyen-Orient, en Amérique latine et en
Europe
de l'Est se montrent nettement plus optimistes que les marchés développés des États-Unis, du
Canada
, du Royaume-Uni et de la
France
, avec un indice moyen de 121 contre 106.
Miguel Barrieras, premier vice-président et responsable en chef national des services aux PME, Banque HSBC
Canada
, a déclaré : "Les résultats obtenus auprès des PME canadiennes reflètent bien l'optimisme de nos clients PME dont nous voyons les manifestations tous les jours. Grâce à notre réseau international, nous sommes en mesure de les aider à contourner certains des obstacles les plus courants pour exploiter des occasions sur différents marchés. Même si le principal partenaire commercial du
Canada
demeure les États-Unis, le temps est peut-être venu pour les petites entreprises d'en apprendre un peu plus sur les bénéfices qu'elles pourraient réaliser sur d'autres marchés étrangers."
Raisons de faire du commerce international
Les petites entreprises canadiennes qui sont actives sur la scène internationale citent le potentiel de ventes et de revenus (71 %) et l'accès à des marchés étrangers (68 %) comme les deux principales raisons de faire des affaires à l'international. Viennent ensuite la présence de fournisseurs et de partenaires dans d'autres marchés (47 %), des coûts plus bas (32 %), la présence de concurrents dans ces marchés (27 %) et la plus grande disponibilité de talents (26 %).
Obstacles au commerce international
Le principal obstacle au commerce international selon 39 % des répondants canadiens est la réglementation, suivi par une demande insuffisante de leurs produits (37 %), le manque de connaissance des marchés étrangers ou de relations sur place (35 %), des marges bénéficiaires insuffisantes (34 %), les coûts élevés d'expédition et d'entreposage (32 %) et des conditions financières instables (31 %). Pour les répondants considérés dans leur ensemble, des taux de change et d'intérêt fluctuants de même que le manque de connaissance ou de relations représentent les plus grands obstacles au commerce international.
Les PME à l'extérieur de l'Amérique du Nord sont plus nombreuses à vouloir faire des affaires à l'international
Pour la première fois, le sondage sur la confiance des PME mené par la HSBC comprenait des questions sur leurs activités commerciales à l'étranger. Au
Canada
, près de 20 % des répondants ont dit faire des affaires à l'international contre 31 % pour l'ensemble des PME sondées dans les 20 marchés.
Perspectives de croissance de l'économie locale
Du côté de la croissance économique au
Canada
, 59 % des PME canadiennes prévoient que le PIB continuera de croître au même rythme au cours des six prochains mois; 11 % d'entre elles s'attendent à un ralentissement de la croissance et 29 %, soit près de trois fois plus, à une accélération.
Prévisions en matière de dépenses en capital
Au
Canada
, 59 % des PME ont indiqué que leurs projets d'investissement dans leurs propres activités n'ont pas changé. En fait, 27 % des PME prévoient augmenter légèrement ou de façon importante leurs dépenses en capital contre seulement 15 % qui prévoient les réduire.
Prévisions en matière de recrutement de personnel
Les trois quarts des PME canadiennes, dont la vaste majorité (80 %) ne compte pas plus de dix employés, pensent qu'elles maintiendront leurs effectifs au cours des six prochains mois. Il est encourageant de constater que 22 % des répondants prévoient accroître leur personnel d'ici six mois. La proportion des PME prévoyant réduire leur personnel est de 4 % seulement.
HSBC : ouvrir les portes de l'international aux petites entreprises
Derrick Ragland
, responsable en chef des services aux PME, Groupe HSBC, a affirmé : "Le centre de gravité de l'économie mondiale se déplace et les marchés émergents sont en train de devenir un moteur de plus en plus important de la croissance. Les petites entreprises sont au cœur de cette croissance, et on leur doit, en grande partie, la création des emplois locaux, les investissements et l'amélioration de la productivité. Et, à mesure qu'elles prendront de l'expansion et se développeront, la HSBC occupera une place de choix car, grâce à la connectivité de son réseau mondial et à son expertise locale, elle pourra aider ces entreprises à se tourner vers les marchés étrangers et à exploiter leur potentiel en termes d'activités internationales."
Au sujet du sondage
L'enquête mondiale de la HSBC sur la confiance des petites entreprises, dont les résultats sont publiés tous les six mois et qui, cette année, inclut pour la première fois le
Canada
, les États-Unis, la
France
et le Royaume-Uni, établit les prévisions semestrielles des PME (petites et moyennes entreprises) en matière de croissance économique, de dépenses en capital et de recrutement de personnel. La cinquième édition de ce sondage a permis d'interroger plus de 6 000 PME dans 20 marchés différents en Asie, au Moyen-Orient, en
Europe
, en Amérique du Nord et en Amérique latine. Il s'agit de la plus vaste enquête internationale du genre. Le sondage a été mené en octobre et novembre 2009. La marge d'erreur est de +/- 5,7 % avec un intervalle de confiance de 95 %.
Au sujet de la HSBC
La Banque HSBC
Canada
, une filiale de la société HSBC Holdings plc, est le chef de file des banques internationales au
Canada
et possède plus de 260 bureaux au pays, dont plus de 140 succursales bancaires. Avec un actif de 2 422 milliards de $US au 30 juin 2009, le Groupe HSBC, qui compte environ 8 500 bureaux répartis dans 86 pays et territoires, se classe parmi les consortiums de services bancaires et financiers les plus importants au monde.
Renseignements: Ernest Yee, Vice-président, relations d'entreprise, Banque HSBC Canada, (604) 641-2973; Fabrice de Dongo, Premier directeur, relations publiques, Banque HSBC Canada, (416) 868-8282
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