Politique de « solidarité sociale » : un petit pas vers la bonne direction

MONTRÉAL, le 30 oct. 2013 /CNW Telbec/ - Amorcer une politique de solidarité sociale en bonifiant de 50 dollars par mois les prestations accordées aux bénéficiaires québécois afin d'atteindre un aide de 654 dollars, est nettement insuffisant.

Le Réseau SOLIDARITÉ Itinérance du Québec (RSIQ) estime que les mesures annoncées cet après-midi par la Première ministre Pauline Marois, ne permettront malheureusement pas de lutter efficacement et durablement contre la pauvreté.

La lutte à la pauvreté est un combat qui demande beaucoup d'endurance ainsi que des prises de décisions tranchées, axées sur le long terme. Les annonces d'aujourd'hui représentent donc de petites avancées, qui répondent à peine aux besoins réels des populations ciblées.

Toutefois, l'annonce concernant le soutien aux organismes communautaires qui s'élève à 162 millions de dollars échelonné sur trois ans, est une avancée pertinente qui, nous l'espérons, permettra de mieux accompagner ces personnes vivant en situation de précarité.

« Rejoindre les personnes qui ont le plus haut niveau de rupture, incluant les personnes itinérantes ou à risque de le devenir, reste un enjeu majeur. Par ailleurs, nous espérons être témoins d'un engagement plus fort dans le cadre d'une politique globale en itinérance, qui est annoncée pour le mois de décembre prochain », souligne Frédéric Keck, pour le Réseau SOLIDARITÉ Itinérance du Québec (RSIQ).

SOURCE : Réseau solidarité itinérance du Québec (RSIQ)

Frédéric Keck
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