Politique de l'enfant - La santé des jeunes Montréalais au cœur des priorités

MONTRÉAL, le 16 juin 2016 /CNW Telbec/ - La Coalition québécoise sur la problématique du poids (Coalition Poids) salue la Politique de l'enfant de la Ville de Montréal, dévoilée aujourd'hui. Celle-ci vise notamment à favoriser une saine alimentation et à encourager l'activité physique et le transport actif chez les jeunes âgés de 0 à 17 ans.

La politique Naître, grandir, s'épanouir à Montréal : de l'enfance à l'adolescence du maire Denis Coderre sera accompagnée d'un plan d'action et bénéficiera d'un budget annuel de 5 millions de dollars, pour un total de 25M$ en 5 ans. « Cette initiative est rafraichissante dans le domaine de la santé », observe Clara Couturier, porte-parole à la Coalition Poids. « Si on la met en perspective avec la future Politique gouvernementale de prévention en santé, qui ne bénéficierait que d'un maigre budget de 2 millions de dollars pour l'ensemble du Québec, la Politique de l'enfant de la Ville de Montréal traduit une véritable volonté politique. »

« L'avenir des jeunes passe par la santé et le développement de saines habitudes de vie, incluant une saine alimentation et un mode de vie physiquement actif. La Coalition Poids est ravie de retrouver ces aspects dans la Politique de l'enfant », indique Clara Couturier. « Toutefois, des mesures doivent également inciter à l'adoption de saines habitudes de consommation : les aliments sains doivent être réellement accessibles aux jeunes. Le plan d'action doit absolument inclure la réduction de la consommation de boissons sucrées et d'aliments ultratransformés riches en sucre, sel et gras. »

Les boissons sucrées représentent la principale source de sucre ajouté dans l'alimentation. Un adolescent boit en moyenne un demi-litre de boissons sucrées par jour et les adolescentes, un tiers de litre. Cette consommation régulière a des effets néfastes sur la santé : obésité, diabète, maladies cardiovasculaires et carie dentaire. « Au Québec, un enfant sur quatre est obèse ou en surpoids. Cette Politique est l'occasion d'offrir aux jeunes Montréalais des environnements favorables à la santé et à leur épanouissement », renchérit Mme Couturier.

Le pouvoir des municipalités

« Le gouvernement provincial a la responsabilité d'instaurer des mesures favorisant la santé de la prochaine génération. L'obésité est préoccupante pour la jeunesse, sa santé et son épanouissement économique », ajoute Mme Couturier. « Or, le gouvernement semble manquer de vision pour prévenir et réduire cette problématique de santé publique criante et coûteuse. »

Pour pallier cette inaction gouvernementale, plusieurs municipalités ont été proactives en matière de santé au cours des derniers mois. Des villes comme Beloeil, Brossard, Shawinigan et Longueuil, de même que plusieurs arrondissements montréalais, pour ne nommer que celles-ci, ont adopté des règlements favorables aux saines habitudes de vie et de consommation.

La Coalition Poids encourage la mobilisation des municipalités et rappelle qu'elles ont un rôle crucial en matière de prévention de l'obésité et des maladies chroniques y étant associées. « Les municipalités ont une influence sur la qualité et les milieux de vie de leurs citoyens; elles sont invitées à l'utiliser à bon escient. »

À propos de la Coalition québécoise sur la problématique du poids

Créée en 2006 et parrainée par l'Association pour la santé publique du Québec depuis 2008, la Coalition québécoise sur la problématique du poids vise l'adoption de politiques publiques spécifiques à l'égard des problèmes reliés au poids. Elle agit pour favoriser la mise en place d'environnements facilitant les choix santé et la prévention des problèmes de poids. Pour plus de détails www.cqpp.qc.ca.

SOURCE Coalition québécoise sur la problématique du poids

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