Politique nationale de la recherche et de l'innovation - Le ministre Pierre Duchesne annonce un investissement de près de 1,8 M$ dans un projet de recherche sur le cancer de la prostate
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Cabinet du ministre de l'Enseignement supérieur, de la Recherche, de la Science et de la Technologie29 oct, 2013, 09:49 ET
QUÉBEC, le 29 oct. 2013 /CNW Telbec/ - Dans la foulée de la Politique nationale de la recherche et de l'innovation qui a été lancée le 16 octobre dernier, le ministre de l'Enseignement supérieur, de la Recherche, de la Science et de la Technologie, M. Pierre Duchesne, annonce un investissement de près de 1,8 M$ dans un projet de recherche portant sur l'étude des liens entre l'environnement et le cancer de la prostate. Cet investissement s'inscrit dans le cadre du programme Groupe de recherche et de prévention en environnement-cancer (GRePEC) de la Société de recherche sur le cancer (SRC).
« Cet investissement va dans le sens de la Politique nationale de la recherche et de l'innovation, qui vise à assurer le mieux-être des Québécois sur les plans économique, social et humain. Le gouvernement peut déjà s'appuyer sur un réseau de recherche en santé qui se démarque. Reconnu comme un pôle important de recherche scientifique internationale, le Québec apporte des contributions majeures dans le domaine de la recherche sur le cancer. Il importe donc que nos chercheurs puissent bénéficier d'un environnement exceptionnel et d'un soutien adéquat, puisque leurs recherches portent de grands espoirs », a indiqué le ministre Duchesne.
Montage financier
L'investissement dans ce projet, qui totalise 3,7 M$, provient du ministère de l'Enseignement supérieur, de la Recherche, de la Science et de la Technologie (MESRST) et de la Société de recherche sur le cancer. Ainsi, ce sont 2,7 M$, dont 1,35 M$ provenant du MESRST, qui sont consacrés à ce projet de recherche du Dr Yves Fradet, de l'Université Laval, et du Dr Armen Aprikian, de l'Université McGill, chercheurs émérites. De plus, 1 M$ accordé également par le MESRST et la SRC sera disponible afin de permettre le recrutement d'épidémiologistes spécialisés en environnement-cancer. Le programme GRePEC bénéficie d'un fonds d'investissement de 6 M$ consenti, à parts égales, par le MESRST et la SRC. D'autres partenaires soutiennent aussi le GRePEC.
Volet projet de recherche
Le GRePEC appuie des équipes de recherche et des projets d'excellence et d'envergure. Il favorise des projets multidisciplinaires et multi-institutionnels qui engendrent des résultats concrets, ainsi que la recherche translationnelle, c'est-à-dire passant du laboratoire au patient. Ce programme vise à réunir un maximum de preuves scientifiques pour démontrer l'effet de divers éléments de l'environnement sur les risques de développer un cancer. L'ensemble des éléments physiques et chimiques de nos milieux de vie et de travail ainsi que de nos habitudes de vie (alimentation, activité physique, etc.) font partie de cet environnement.
Mieux comprendre la maladie pour mieux la traiter
Le cancer de la prostate est le cancer le plus fréquent chez les hommes canadiens. On estime qu'au cours de sa vie, 1 homme sur 7 en sera atteint au Canada et 1 homme sur 27 en décèdera. Ceci représente environ 23 600 Canadiens, dont 4 800 Québécois, qui recevront un diagnostic de cancer de la prostate cette année seulement. Des facteurs héréditaires contribuent au risque d'en être atteint, mais ce risque est également lié à l'environnement. Les retombées attendues de ce projet de recherche sont donc extrêmement pertinentes.
Grâce entre autres à la recherche sur tous les types de cancer, des augmentations notables du taux de survie ont été observées tant chez les hommes que chez les femmes, et ce, dans la plupart des groupes d'âge, pour tous les cancers combinés. Le taux de survie qui était de 40 % en 1975 était à plus de 60 %, 30 ans plus tard, en 2005.
Volet épidémiologistes
Le programme de recrutement d'épidémiologistes spécialisés en environnement-cancer vise à pallier un manque d'effectifs en offrant deux bourses salariales pour épidémiologistes d'un montant de 100 000 $ par an chacune, pour une période de cinq ans. Le nouveau programme permettra aux centres de recherche et aux universités du Québec de recruter des candidats d'excellence.
La Politique nationale de la recherche et de l'innovation
La Politique nationale de la recherche et de l'innovation (PNRI) est l'une des quatre grandes initiatives stratégiques autour desquelles s'articule la Politique économique Priorité emploi du gouvernement du Québec. En matière de recherche et d'innovation, la PNRI représente un investissement sans précédent de 3,7 G$ qui s'étendra sur cinq ans.
Pour en savoir davantage : Politique nationale de la recherche et de l'innovation.
SOURCE : Cabinet du ministre de l'Enseignement supérieur, de la Recherche, de la Science et de la Technologie
Source :
Joël Bouchard
Attaché de presse
Cabinet du ministre de l'Enseignement supérieur, de la Recherche,
de la Science et de la Technologie
418 266-1166
Renseignements :
Pascal Ouellet
Relations médias
Ministère de l'Enseignement supérieur,
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418 646-4508, poste 3397
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