Politique nationale de la ruralité 2014-2024 - Une stratégie décentralisée qui s'appuie sur la prise en charge des communautés
MONTRÉAL, le 5 déc. 2013 /CNW Telbec/ - Le Chantier de l'économie sociale tient à saluer la troisième mouture de la Politique nationale de la ruralité, lancée aujourd'hui à l'Assemblée nationale par la première ministre du Québec, Pauline Marois, accompagnée du ministre délégué aux Régions et ministre responsable de la région de la Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine, Gaétan Lelièvre, ainsi que du ministre des Affaires municipales, des Régions et de l'Occupation du territoire et ministre des Transports, Sylvain Gaudreault. Dotée d'une enveloppe de 470 M$ sur 10 ans, cette nouvelle politique s'appuie sur une stratégie décentralisée de la ruralité et sur la participation citoyenne au cœur de l'économie, des principes qui rejoignent parfaitement les valeurs et la vision mises de l'avant par l'économie sociale.
La Politique nationale de la ruralité 2014-2024 contient plusieurs mesures intéressantes qui favorisent et reconnaissent l'importance du développement des communautés rurales en misant sur le dynamisme des collectivités locales et leur potentiel d'innovations. Parmi ces mesures, mentionnons notamment le renouvellement des pactes ruraux soutenant les projets des communautés qui, bien souvent, prennent la forme d'entreprises d'économie sociale ainsi que les nouveaux « pactes plus » visant à encourager des projets territoriaux sur une base intersectorielle et qui, espérons-le, permettront à de nombreux autres projets structurants soutenus par des entreprises collectives de s'enraciner dans leur territoire.
« Dans les dernières années, les outils offerts par la Politique nationale de la ruralité ont permis de renforcer la capacité de l'économie sociale à contribuer concrètement au développement rural partout au Québec avec des projets innovants et structurants. Le renouvellement de la politique annoncé aujourd'hui, avec ses orientations misant sur l'engagement citoyen, permettra certainement d'augmenter la contribution de l'économie sociale dans le développement des territoires ruraux », affirme Nancy Neamtan, présidente-directrice générale du Chantier de l'économie sociale. « Nous pouvons également espérer que le prochain plan d'action gouvernemental prévu dans la Loi sur l'économie sociale adoptée en octobre dernier viendra ajouter des outils complémentaires permettant d'accroître l'apport de l'économie sociale au développement du monde rural », rajoute-t-elle.
Enfin, le Chantier de l'économie sociale offre sa pleine collaboration aux partenaires de la ruralité dans le déploiement et la mise en œuvre de la Politique nationale de la ruralité 2014-2024.
À propos du Chantier
Le Chantier de l'économie sociale est une organisation autonome ayant pour principaux mandats la promotion et le développement de l'économie sociale au Québec. Corporation à but non lucratif, le Chantier réunit des promoteurs d'entreprises d'économie sociale (coopératives et organismes sans but lucratif) œuvrant dans de multiples secteurs d'activités (environnement, services de proximité, communications, loisir, habitation, ressources naturelles, enfance-famille, formation, financement, culture, etc.), des représentants des grands mouvements sociaux et des acteurs du développement local en milieux rural et urbain.
SOURCE : Chantier de l'économie sociale
Carole Lévesque
(514) 899-9916, poste 238
Responsable des communications
Chantier de l'économie sociale
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