Politique nationale de lutte à l'itinérance - La ministre Hivon a présenté le menu mais il manque le plat
QUÉBEC, le 27 févr. 2014 /CNW Telbec/ - La porte-parole de l'opposition officielle en matière de services sociaux, Stéphanie Vallée, et la porte-parole de l'opposition officielle pour la métropole, Christine St-Pierre, constatent que la Politique nationale de lutte à l'itinérance présentée aujourd'hui par la ministre déléguée aux Services sociaux et à la Protection de la jeunesse, Véronique Hivon, ne parviendra pas à contrer le problème d'itinérance qui touche principalement Montréal et craignent que celle-ci ne soit pas budgétée.
« Les services sociaux et de santé offerts aux sans-abri se sont détériorés depuis l'arrivée du gouvernement péquiste. Ce n'est pas étonnant parce qu'il ne cesse de couper. En effet, ce n'est certainement pas en coupant dans les budgets des hôpitaux et en fermant des centres jeunesse que la situation de l'itinérance va s'améliorer. Malheureusement, cette politique identifie des défis à relever, mais aucunement les moyens à prendre pour y parvenir ni les sommes qu'on y consacrera. Elle ne permettra pas de donner des services directement à la population. De plus, force est de constater qu'il s'agit d'une autre promesse en l'air, puisque nous savons que l'argent ne sera pas au rendez-vous. D'ailleurs, si le projet était budgété, le Parti Québécois ne refuserait pas de présenter un budget des dépenses », a indiqué Mme Vallée.
Rappelons que dans le quotidien La Presse du 27 février 2014, le psychiatre Olivier Farmer, qui travaille au CHUM, soutient que : « La situation des services pour les personnes en itinérance à Montréal et au Québec est plus désespérée aujourd'hui qu'elle ne l'était quand le gouvernement actuel est entré en fonction, et ce, malgré des dizaines ou plutôt des centaines de milliers de dollars dépensés en comités et groupes de travail de toutes sortes. » Soulignons également que le Parti Québécois reconnaît dans sa politique l'excellent travail du gouvernement libéral. On y explique qu'entre 2003 et 2010 on dénote une diminution de 20,8 % des familles monoparentales inscrites à l'aide sociale et que le taux des tout-petits de moins de cinq ans se retrouvant en situation de pauvreté est passé de 17,2 % à 6,5 % entre 2000 et 2010. On attribue en grande partie cette diminution à des gestes posés par le gouvernement libéral, soit l'élaboration d'une politique familiale et la mise en place du Régime québécois d'assurance parentale.
« À l'opposition officielle, nous croyons qu'il est plus qu'urgent de poser des gestes pour limiter le problème d'itinérance qui touche principalement la métropole. Malheureusement, la politique que nous présente aujourd'hui, un peu tard, le Parti Québécois, constitue uniquement une liste d'intentions, quand on sait que ce sont des actions qui répondraient aux besoins réels des personnes en situation d'itinérance. Il est temps pour le gouvernement de mettre de côté les comités et d'agir réellement », a soutenu Mme St-Pierre.
SOURCE : Aile parlementaire du Parti libéral du Québec
Mathieu St-Pierre
Attaché de presse
Aile parlementaire libérale
418 643-2301
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