Portrait des ressources énergétiques d'Hydro-Québec : L'industrie des énergies renouvelables prêtes à contribuer à la hausse de la demande énergétique au Québec.
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Association québécoise de la production d'énergie renouvelable (AQPER)01 nov, 2019, 12:52 ET
MONTRÉAL, le 1er nov. 2019 /CNW Telbec/ - Dans le cadre de la publication du Portrait des ressources énergétiques d'Hydro-Québec, l'Association québécoise de la production d'énergie renouvelable (AQPER) se réjouit que ce plan d'approvisionnement reconnaisse que les besoins énergétiques futurs soient en augmentation ce qui exigerait de nouveaux appels d'offres d'ici trois à cinq ans. L'AQPER est aussi heureuse de constater que toutes les divisions d'Hydro-Québec ont en commun suffisamment d'électricité pour répondre aux contrats signés avec les états américains voisins. Rappelons qu'en 2018, les exportations d'Hydro-Québec ont atteint 36,1 TWh et qu'Hydro-Québec s'est engagé à livrer 9,45 TWh additionnels à l'État du Massachusetts après 2022, en plus d'être en négociation avec la Ville de New York et le Connecticut pour près de 10 TWh additionnels.
Cependant, il est essentiel de souligner que l'évaluation de nos besoins futurs sera complétée par le dépôt du Plan d'électrification et des changements climatiques (PECC) du gouvernement du Québec. Ce plan, qui sera déposé au début de l'année 2020, exigera nécessairement plus d'électricité et d'énergies renouvelables afin d'atteindre nos objectifs de diminution de la consommation de combustibles fossiles. En effet, dans un récent rapport sur les changements requis pour que le Québec atteigne ses cibles et objectifs en matière de réduction d'émissions de GES, les experts en énergie de la firme Dunsky sont formels : l'électrification des transports et les mesures d'efficacité énergétique seront nécessaires, mais ne pourront pas à elles seules réduire notre consommation d'énergies fossiles. " Notre analyse montre que, d'ici 2050, un virage devra s'effectuer pour délaisser les énergies fossiles, au profit d'une plus grande électrification. Miser sur l'efficacité énergétique sera essentiel pour atténuer les besoins additionnels en électricité, mais il est probable que cela ne suffise pas. Ainsi, on prévoit que le Québec aura besoin de 125 à 185 TWh de plus à l'horizon 2050 par rapport à 2015 ".
Finalement, en ce qui trait aux moyens à mettre en oeuvre pour répondre aux nouveaux besoins et à la contribution de l'énergie éolienne et des autres sources d'énergies renouvelables, l'AQPER demande la mise sur pied d'un Comité de travail afin de s'assurer que les appels d'offres futurs se fassent en considérant la compétitivité des sources d'énergie renouvelable à notre disposition, les retombées directes dans les communautés ainsi que le maintien et le développement de notre savoir-faire.
Citation
" Le Québec accélère son virage vers une économie plus sobre en carbone. Pour y arriver, il déploie ses atouts énergétiques qui lui permettront de répondre à la demande québécoise et à celle liée aux besoins d'exportation. Dans ce contexte, l'industrie éolienne québécoise est prête à contribuer aux besoins énergétiques futurs du Québec. Elle possède l'expertise nécessaire pour répondre à la hausse prévisible de la demande à un coût bien plus faible que de nouveaux complexes hydroélectriques grâce, notamment, aux innovations technologiques. L'éolien est déjà bien implanté dans les régions du Québec et contribue à leur vitalité économique. Nous croyons qu'il doit être un partenaire majeur de l'approvisionnement futur du Québec."
Jean-François Samray, président-directeur général de l'Association québécoise de la production d'énergie renouvelable
SOURCE Association québécoise de la production d'énergie renouvelable (AQPER)
Victor Henriquez, Public stratégies et conseils, [email protected], (514) 377-1102
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