Position de la SQ concernant l'enquête et la perquisition liées au vol de documents dans un centre hospitalier

MONTRÉAL, le 16 mars 2012 /CNW Telbec/ - La Sûreté du Québec a mis en ligne sur son site Internet une vidéo présentant sa position concernant l'enquête et la perquisition liées au vol de documents au centre hospitalier Honoré-Mercier de Saint-Hyacinthe. À la suite de la perquisition, la pertinence de l'intervention de la SQ a été mise en doute. La Sûreté juge nécessaire de faire le point relativement à cette enquête.

Rappelons qu'au mois de février dernier, les autorités du centre hospitalier Honoré-Mercier, ainsi qu'un médecin, ont porté plainte auprès de la Sûreté du Québec à la suite du vol de documents médicaux confidentiels.

Le jeudi 9 février, un journaliste d'un quotidien montréalais a rédigé un article sur la négligence entourant la gestion des documents médicaux, en produisant notamment une copie de documents subtilisés dans un établissement hospitalier.

Dans le cadre de leur enquête, les policiers ont obtenu des motifs raisonnables pour demander une autorisation judiciaire afin d'effectuer une perquisition. Un juge leur a accordé cette autorisation et  la perquisition a eu lieu le 15 mars.

Les policiers et policières de la Sûreté du Québec ont accompli leur mission de façon professionnelle et selon les règles de pratique policière en vigueur au Québec.

« La Sûreté du Québec n'est pas là pour juger de la pertinence ou de l'intérêt public d'un reportage, ni pour remettre en cause le travail des journalistes. Elle a le mandat d'enquêter selon les règles de droit applicables sur la commission présumée d'infractions criminelles et ce, sans égard au statut des personnes visées », a souligné le directeur général de la Sûreté du Québec, M. Richard Deschesnes.

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