Possibilités forestières - Outaouais - Le Forestier en chef détermine le niveau maximal de récolte annuelle de bois pour la période 2023-2028
Citation du Forestier en chef, Louis Pelletier, ing.f.
« Le niveau de récolte annuelle de bois de la période 2023-2028 que j'annonce aujourd'hui respecte la capacité de renouvellement de la forêt tout en permettant de maintenir l'ensemble des bénéfices environnementaux, sociaux et économiques qu'elle procure à tous les utilisateurs. »
ROBERVAL, QC, le 17 nov. 2021 /CNW Telbec/ - Le Forestier en chef, monsieur Louis Pelletier, annonce les nouvelles possibilités forestières qui entreront en vigueur à compter du 1er avril 2023 dans la région de l'Outaouais.
Les possibilités forestières correspondent au volume maximal des récoltes annuelles de bois qui peut être prélevé en forêt publique. Elles sont déterminées par le Forestier en chef à tous les 5 ans, pour chaque région et pour chaque type d'essence forestière.
Des informations de plusieurs provenances dans les travaux du Forestier en chef
Élément pivot visant à assurer la pérennité de la forêt, le calcul des possibilités forestières est réalisé sur la base des données récentes de l'inventaire forestier. Il tient compte également des informations les plus à jour sur l'état de la forêt, son évolution et son utilisation. Les mesures de protection territoriale et faunique de même que les travaux d'aménagement forestier prévus au cours de la période 2023-2028 sont également considérés au calcul des possibilités forestières.
Hausse de 39 % des possibilités forestières pour la région de l'Outaouais à compter du 1er avril 2023
À compter du 1er avril 2023, les possibilités forestières pour la région de l'Outaouais seront établies à 4 151 700 mètres cubes de bois annuellement toutes essences confondues. Il s'agit d'une hausse globale de 39 % par rapport aux possibilités forestières en vigueur actuellement.
Des éléments particuliers à la région de l'Outaouais ont été considérés dans les travaux du Forestier en chef. Les principaux sont la mise à jour du territoire destiné à l'aménagement forestier et l'utilisation des inventaires forestiers les plus récents où un accroissement plus élevé est observé pour certaines essences, en particulier le sapin. Le Forestier en chef a également pris en compte la stratégie de production de bois établie par la région qui inclut une gestion du hêtre à grande feuille dans les érablières. Enfin, une récolte accrue pour les dix prochaines années a également été permise afin de récupérer les peupliers en perdition.
Travaux sylvicoles requis pour maintenir les possibilités forestières
Le calcul des possibilités forestières requiert également la réalisation de travaux sylvicoles. En plus de la récolte de bois, des travaux de reboisement, de dégagement des plantations, d'entretien de peuplements naturels et de préparation de terrain doivent être réalisés sur une période de 5 ans. Ces travaux prévus à la stratégie d'aménagement nécessitent un budget annuel de l'ordre de 25 M$.
La région forestière de l'Outaouais occupe une superficie 3 007 150 hectares dont 33 % est exclue de la récolte forestière en raison de la présence de territoires protégés, de milieux humides ou non forestiers.
Le calcul des possibilités forestières : une responsabilité du Forestier en chef
Depuis 2005, le calcul des possibilités forestières est une responsabilité confiée au Forestier en chef. Cette fonction est dotée d'une indépendance de mission en vertu de la Loi sur l'aménagement durable du territoire forestier.
Au terme de chaque période quinquennale, les possibilités forestières peuvent être reconduites, faire l'objet d'une hausse ou d'une baisse afin de refléter les informations les plus récentes sur l'état de la forêt et son utilisation.
Pour obtenir plus d'informations au sujet des possibilités forestières de la région de l'Outaouais et celles des autres régions du Québec, consultez le site Internet du Forestier en chef au www.forestierenchef.gouv.qc.ca.
Pour information :
Bureau du forestier en chef
[email protected]
Tél. : 418 275-7770
SOURCE Bureau du forestier en chef
Partager cet article