Possible grève à l'Université de Montréal
MONTRÉAL, le 26 mai 2022 /CNW Telbec/ - Les membres du Syndicat des employés d'entretien de l'Université de Montréal (SEEUM, SCFP 1186) ont voté à 91 % pour un mandat permettant de recourir à des moyens de pression pouvant aller jusqu'à la grève au moment jugé opportun.
« Nous démontrons notre mobilisation et notre appui réel à notre comité de négociation. Les enjeux non résolus sont très importants. Nous voulons une meilleure conciliation travail-vie privée et un rattrapage salarial dans une période de pénurie de main-d'œuvre, en particulier pour les métiers spécialisés », d'expliquer Yannick Tremblay, président du SEEUM.
Dans un contexte inflationniste, un autre enjeu salarial s'est imposé, soit celui du prix de l'essence qui affecte de façon disproportionnée ce groupe d'employés, notamment les personnes à l'entretien et à la sécurité. Ceux-ci ont de petits salaires et ne peuvent pas faire de télétravail, ce qui leur permettrait de faire des économies sur leurs déplacements.
« Il faut se tenir debout, ensemble, maintenant, car sinon, l'employeur va perdre ses employés. La stabilité des lieux physiques de l'université est en jeu », ajoute le président du syndicat.
Une entente de principe avait déjà été rejetée à 61 % par les membres du SEEUM en janvier 2022. Les parties sont présentement en conciliation.
Comptant plus de 125 000 membres au Québec, le SCFP représente quelque 10 340 membres dans les universités, principalement des employés de soutien. Le SCFP est de plus présent dans les secteurs suivants : les affaires sociales, les communications, l'éducation, l'énergie, les municipalités, les sociétés d'État et organismes publics, les transports aérien et terrestre, le secteur mixte ainsi que le transport maritime. Il est le plus grand syndicat affilié à la FTQ.
SOURCE Syndicat canadien de la fonction publique (FTQ)
Lisa Djevahirdjian, Service des communications, 514 831-3815
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