Moi jai un énorme problème je ne veux pas aller au secondaire. Je pleure à chaque jour je veux rester en 6ème année avec mes amies plus jeunes ! comment faire pour m'adapter ? comment réagir ? je suis tannée de pleurer mais je veutx pas y aller au secondaire ! je fais des crises même si je sais que ça ne changera rien à ma situation car je dois continuer mon école :'( :'( :'( :'( :'( :'( :'(
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TORONTO, le 1er août 2012 /CNW/ - Alors qu'il reste encore plusieurs semaines avant la rentrée scolaire, pour certains jeunes qui communiquent avec Jeunesse, J'écoute, les vacances sont terminées, l'insouciance et la joie qui caractérisent l'été sont déjà bien loin. Plusieurs d'entre eux ont décroché de leurs jeux et des plaisirs de l'été car ils appréhendent le retour à l'école. Changer d'école et de groupe d'amis, passer du primaire où ils étaient les plus vieux au secondaire où ils deviennent les plus jeunes, quitter une école de quartier pour une polyvalente, ou encore commencer le collégial ou l'université, et possiblement quitter le milieu familial, sont des changements qui peuvent causer des sentiments d'angoisse et d'anxiété se manifestant parfois physiquement sous la forme de cauchemars, de maux d'estomac et de maux de tête.
Si l'apparition des premières vagues de chaleurs peut amener pour certains jeunes l'espoir de la fin de l'année scolaire, d'autres facteurs peuvent au contraire les replonger prématurément dans le bain de l'école.
« Il y a des jeunes qui associent le simple fait d'entendre parler du magasinage de la rentrée au retour d'un quotidien fait d'isolement, d'intimidation, ou de pressions constantes pour les résultats. » fait remarquer Cheryl-Lynn Roberts, intervenante professionnelle chez Jeunesse, J'écoute. « Ça peut être encore plus difficile et stressant pour les jeunes qui débutent un nouveau cycle scolaire et qui ont une perception négative et des idées toutes faites sur ce qui les attend. » confie-t-elle.
Pour les parents, il est souvent difficile de lire entre les lignes et de comprendre ce que vivent leurs enfants, car souvent ceux-ci n'en parlent pas. « Il faut prendre le temps de s'assoir avec son enfant, de créer une atmosphère propice au dialogue, et lui poser des questions du genre : comment te sens-tu en ce moment? As-tu hâte à la rentrée?» insiste Cheryl-Lynn Roberts.
Certains signes peuvent également aider à reconnaître l'anxiété :
- montrer des troubles de sommeil
- être de mauvaise humeur ou avoir des crises de larmes sans raison apparente
- s'isoler et éviter ses amis ou des situations sociales
- ne pas vouloir entendre parler de la rentrée
- refuser de participer au magasinage de la rentrée des classes
Pourquoi en parler?
- Au Québec, plus d'un million de jeunes reprendront le chemin de l'école cet automne
- Plus de 60% des élèves au Québec se rendent à l'école en prenant l'autobus scolaire, ce qui peut représenter source de stress pour plusieurs d'entre eux
- Pour chaque classe de 30 élèves, 1 enfant est atteint d'un trouble anxieux
- 30% des appels et messages en ligne reçus chez Jeunesse, J'écoute sont liés à la santé mentale, incluant le stress et l'anxiété
- 6% des contacts reçus chez Jeunesse, J'écoute touchent à l'intimidation
Ce que disent nos experts
« Les parents oublient parfois ce que eux-mêmes ressentaient par rapport à la rentrée. » rappelle Cheryl-Lynn. « Il est important d'éviter de banaliser les réactions des jeunes et d'adopter plutôt une approche favorisant les compromis. Par exemple, dans le cas d'un jeune qui change d'établissement scolaire, une visite de l'école avant la rentrée peut aider à apprivoiser le nouveau milieu. » suggère-t-elle.
En tout temps, les intervenants professionnels de Jeunesse, J'écoute demeurent disponibles pour aider les jeunes à mieux envisager et se préparer à la rentrée des classes.
À propos de Jeunesse, J'écoute
Depuis 1989, Jeunesse, J'écoute est chef de file au Canada dans le domaine de la consultation par téléphone et en ligne destiné aux jeunes. Le service est gratuit, anonyme, confidentiel, et disponible à toute heure du jour ou de la nuit, 365 jours par année. Des intervenants professionnels qui ont à cœur la santé mentale et le bien-être des enfants, des ados et des jeunes adultes, offrent aux jeunes de cinq à 20 ans, un service de consultation personnalisée, d'information et de références. En tant qu'organisme caritatif, Jeunesse, J'écoute ne reçoit aucune subvention gouvernementale de base, et dépend du soutien de particuliers, des communautés et d'entreprises pour garantir la survie de ce service essentiel.
SOURCE : Jeunesse, J'écoute
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