Pour éviter le chaos climatique, il faut diminuer de façon « agressive » les émissions de gaz à effet de serre
ST-LÉON-DE-STANDON, QC, le 27 sept. 2013 /CNW Telbec/ - Dans le premier volet de son rapport 2013-2014 sur la physique des changements climatiques, le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) confirme et accentue les constats de son rapport de 2007. Ainsi :
- Le GIEC est plus certain que jamais que les activités humaines sont responsables de la plus grande part du réchauffement climatique depuis 1951. Le ralentissement du réchauffement constaté depuis 15 ans s'explique par des variations naturelles qui ne remettent pas en cause la tendance générale. Les trois dernières décennies ont été plus chaudes que toutes les décennies précédentes et la dernière a été la plus chaude de toutes.
- Depuis le rapport 2007, les effets des changements climatiques s'accélèrent et s'accroissent:
- La hausse du niveau de la mer s'accélère et pourrait atteindre près d'un mètre en 2100;
- L'étendue de la fonte de la banquise arctique a doublé et elle pourrait complètement disparaître durant l'été d'ici 2050;
- La fonte des glaciers et des calottes glaciaires s'accélère;
- Les océans s'acidifient;
- Globalement, les épisodes de fortes précipitations vont devenir plus fréquents et plus intenses.
- La tendance actuelle des émissions de gaz effet de serre (GES) est sur la voie de dépasser largement un doublement de la concentration de GES dans l'atmosphère par rapport au niveau préindustriel ce qui aboutirait à des changements climatiques catastrophiques.
- Le seul scénario susceptible de limiter la hausse de la température globale à deux degrés Celsius est celui d'une réduction « agressive » des émissions de GES avec l'objectif global de zéro émission nette pour 2050.
Selon Alain Brunel, directeur énergie-climat de l'AQLPA : « Les travaux du GIEC montrent plus que jamais que l'option d'exploiter les combustibles fossiles sans restrictions entraîne le monde dans un chaos climatique, économique et social. Le choix du feu pave la voie au chaos. Le contraire du développement durable. La seule option responsable, à la face du monde, est de se libérer le plus vite possible de la dépendance aux combustibles fossiles et de réduire de façon agressive les émissions de GES. »
Le président de l'AQLPA, André Bélisle, ajoute : « Québec doit axer l'orientation de sa future politique énergétique en fonction de ces faits incontournables révélés par le GIEC. Les décideurs économiques doivent investir dans les secteurs d'avenir pas ceux du passé. Quant à Ottawa, si Stephen Harper est sérieux dans sa volonté d'améliorer la santé des mères et des enfants du tiers monde, il doit cesser de se cacher la tête dans les sables bitumineux. La crise climatique représente une des plus grandes menaces pour l'alimentation et la santé des mères du monde et l'avenir des futures générations. »
SOURCE : AQLPA
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Association québécoise de lutte contre la pollution atmosphérique (AQLPA)
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Contacts
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André Bélisle, président AQLPA
T 418-642-1322 poste 223 / C 418-386-6992 / [email protected]
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